Aujourd'hui Lyonzinho prend une vraie position : engagée, couillue, originale ! Balbir est insupportable, certes, mais qu'est ce qu'il peut être bête surtout (et content de sa bêtise, j'en suis persuadé) ! Je vais y revenir. Allez, puisqu'il n'y a que quelques amis désoeuvrés qui viennent jeter un oeil sur ce blog, je vous raconte ma vie : hier soir, je fais un tour sur le net avant d'aller dormir tôt comme un vieux et je tombe sur yahoo qui propose de suivre la prolongation d'un match épique : Le Mans - Lens 4-4. Je rampe donc jusqu'au canap pour regarder la denière demie-heure du match et éventuellement les pénos. Gravelaine et Balbir parlent déjà du match de l'année, à les entendre, c'est un peu Allemagne Italie 1970 au stade Leon Bollée... le match fut certainement épique, je n'en ai vu que les prolongations, donc, je ne peux pas me prononcer. Moi ce qui m'a marqué, c'est la pelouse dégueulasse et l'affreuse trompette lensoise qui avait fait le déplacement et faisait résonner "les rivières de Babylone" au confluent de la Sarthe et de l'Huisne. Loué avait laissé la place à Speedy pour l'occasion de la Coupe de la Ligue et cela me fit remonter la sensation d'un pot de rillettes agrémenté de frites sauce "samouraï", mal digéré. Sans doute le mauvais souvenir du récent voyage sarthois mâtinée de l'idée que je me fais, de ce qu'aurait pu être mon voyage en 62 si j'avais eu l'idée saugrenue d'aller à Lens en janvier (mais après y être allé une dizaine de fois, je ne suis plus vraiment motivé par Bollaert). Bref, les maillots étaient vilains, le stade indigne d'une D3 anglaise, la pelouse infumable, le temps moche et cette satanée trompette résonnait à qui mieux mieux au gré des actions des équipes face à des défenses aux abois.
Mais revenons à notre Balbir : il commença par se réjouir de l'arrivée des matches de Cup (je crois) anglaise l'an prochain sur le service public puis quand Sidy Keita marqua le 5è but lensois, il partit sur une parabole narrant l'aspect revanchard et rédempteur de ce but pour le brave Lensois "qui venait de rentrer dans l'histoire du club"... rien que ça... qu'écris-je, "l'histoire"... c'est bel et bien "l'Histoire" du RC Lens dont il était question !
Cette jolie réflexion tout en nuances m'a conduit à me demander si j'étais foutu de me souvenir des buteurs Lyonnais en demies finales victorieuse de coupe de la Ligue. Et bien, hormis Abidal l'an dernier, j'étais incapable de me souvenir du doublé de Laigle et du but d'Anderson face au FCN en 2001 comme du but de Giuly face à Cannes en 1996 alors que j'avais assisté aux deux matches. Il me reste du match face à Nantes le souvenir d'un envahissement de terrain spontané et bon enfant, loin de ceux convenus et un peu forcés des récents titres, et la sensation que même à 1-2 pour Nantes à la mi-temps, j'étais persuadé que nous allions l'emporter (oui, je sais, c'est facile à dire maintenant). Du doublé de Laigle, je n'ai aucun souvenir, ça doit être à ce genre de signes qu'on s'aperçoit qu'on prend de l'âge.
Mais revenons à notre Balbir : il commença par se réjouir de l'arrivée des matches de Cup (je crois) anglaise l'an prochain sur le service public puis quand Sidy Keita marqua le 5è but lensois, il partit sur une parabole narrant l'aspect revanchard et rédempteur de ce but pour le brave Lensois "qui venait de rentrer dans l'histoire du club"... rien que ça... qu'écris-je, "l'histoire"... c'est bel et bien "l'Histoire" du RC Lens dont il était question !
Cette jolie réflexion tout en nuances m'a conduit à me demander si j'étais foutu de me souvenir des buteurs Lyonnais en demies finales victorieuse de coupe de la Ligue. Et bien, hormis Abidal l'an dernier, j'étais incapable de me souvenir du doublé de Laigle et du but d'Anderson face au FCN en 2001 comme du but de Giuly face à Cannes en 1996 alors que j'avais assisté aux deux matches. Il me reste du match face à Nantes le souvenir d'un envahissement de terrain spontané et bon enfant, loin de ceux convenus et un peu forcés des récents titres, et la sensation que même à 1-2 pour Nantes à la mi-temps, j'étais persuadé que nous allions l'emporter (oui, je sais, c'est facile à dire maintenant). Du doublé de Laigle, je n'ai aucun souvenir, ça doit être à ce genre de signes qu'on s'aperçoit qu'on prend de l'âge.
La photo en une de L'Equipe du jour... une "synthèse" comme dirait Birkin : la pelouse, les maillots, les grillages de Bollée, la pub Speedy, la banderole pourrie pour saluer sa grand-mère ou informer Yebda que "ses supporters sont là", la pluie, la Sarthe...
Néanmoins, je suis persuadé qu'hier les supporters lensois qui avaient fait le déplacement n'ont pas eu besoin de Bertignac ou d'une démo de Foot US pour passer une bonne soirée... Vivement samedi :-( !
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