jeudi 13 mars 2008

Monaco, 16h

Voila des années que nous perdons à Monaco, je pense que la première fois que je m'y suis rendu, ce fut en octobre 2001 avec une défaite 2-1. A l'époque, le Nucleo faisait des J9, les supporters Niçois nous attendaient dans les gradins de Louis II pour proposer de les accompagner à St Etienne quelques semaines plus tard et nous n'étions qu'à l'orée d'une longue série de "contre-performances" sur le Rocher (jouer au foot, sur les rochers, on a connu plus pratique). A en lire les journaux, je n'ai pas fait le bilan, sur nos 6 titres de champions, nous avons rapporté 1 point de Monaco et ca devait être sur une tête de Jérémy Clément un soir de janvier au bout des arrêts de jeu. Je me souviens qu'on peut y ajouter une défaite en coupe de France en 2004, un mercredi apres-midi après que nous avons ouvert le score, y être allé en avion depuis Paris, avoir fait le trajet Nice-Monaco avec un copain de Lens, être rentré sur Lyon dans un bus d'arbitres pour retourner alors à la Défense le lendemain matin. C'était vraiment histoire de faire un grand chlem de déplacement au moins une saison dans ma vie...

Il est assez amusant de constater que les déplacements à Monaco ne nous sourient que dans des circonstances étranges : un but superbe de Patouillard en 1995 - 96 pour une victoire 2-0 (but de Maurice) ou une tête brossée (rapport à la coupe) de Laigle en 2000-2001 à quelques jours d'une autre tête du même Pierrot qui nous qualifia pour le second tour de la Ligue des Champions face à Olympiakos (l'un des matches les plus longs de l'OL...). En 1993/94 ou la saison suivante, l'OL avait obtenu le nul là-bas 1-1 avec deux buts contre leur camp, un match de gentlemen assurément... En 2004, la défaite 3-0 de l'OL à Louis II avec notamment une très belle passe en retrait de Réveillère, au terme d'un match pourtant pas mal de l'OL avait eu pour effet de reléguer notre club à 10 points des Monégasques et de susciter un sentiment de révolte et d'injustice (on n'avait pas été moins bons qu'eux) chez nos joueurs avec le résultat que l'on connait. C'est ça Monaco, tout en paradoxe, à l'image d'un Prince Albert qui colle des gamins à des grosses hôtesses de l'air au lieu de se taper Claudia Schiffer, même avec sa tête de consanguin.

Pour ce samedi 16h, le retour de Cris me rend globalement plus confiant mais il faudra se passer de Govou et Juni. Ca sent malheureusement le retour du Keita, ou peut-être une chance pour "Chelito". Dans la série des choses à redouter : les poètes qui jouent (du crampon) à Monaco, les supporters Niçois du voisinage et... la poursuite de la tendance négative de l'OL à Louis II.
Nous verrons bien.


Rien à voir : Le stade Louis II et Louis II de Bavière.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mes amitiés au péruvien :)