jeudi 6 mars 2008

L'edito au torchon

La défaite en Ligue des Champions marque depuis quelques années un tournant dans la saison, elle coïncide généralement avec le retour des beaux jours et le moment où on peut se préoccuper d'autre chose que de ballon. Finale de Coupe de la Ligue ou pas, pour continuer à vibrer, il faut au moins un championnat serré et malheureusement c'est le cas cette année. Je me satisfais très facilement de l'absence de suspense en Ligue 1, si je pouvais voir l'OL champion à la Chandeleur, je serais ravi ! Cette année, non seulement Pâques arrive tôt mais les incertitudes risquent de durer jusqu'à l'Ascension, voire Pentecôte, c'est à dire début mai. Nous verrons bien.
Puisque nous en sommes aux métaphores religieuses du calendrier, permettez moi d'oser celle-ci : L'élimination en Ligue des Champions est généralement synonyme de la Trinité des éditos pénibles dans le Torchon à notre encontre. Cette succession se décline généralement ainsi :

- Jour du match : l'OL va-t-il enfin le faire et gagner le coeur de la Francedufoute ?
- J+1 : l'OL décidément n'y arrive pas
- J+2 : Pourquoi l'OL n'y arrive pas et pourquoi ca nous fait presque plaisir ?

Aujourd'hui 6 mars, faites le calcul, nous en sommes à j+2 et après avoir bien appuyé sur les lacunes de l'OL dans son édition d'hier, "le torchon" se paie encore le club et ses dirigeants avec apparemment un plaisir certain et l'utilisation de moyens détournés. Le détour passe par Arsenal et ses "Frenchies". On pensait que la Francedufoute nous ficherait la paix avec Arsenal depuis les départs de Titi / Wiwi / Pipi, mais ca n'a pas duré bien longtemps.

La Francedufoute est un concept étrange, une communauté qui s'ignore en présentant une homogénéité surprenante : au moment d'embarquer mardi pour le John Lennon Airport, un membre de ladite communauté et apparenté à la sous-espèce dite du footix expliquait en bon spécialiste du football à ses compagnons de voyage qu'en Angleterre, le football, c'était ("tout d'même")autre chose et qu'il y avait notamment plusieurs clubs par ville : 2 à Manchester, 2 à Liverpool par exemple - "Tu vois à Manchester, ya Manchester United et Everton !"- mais surtout 7 à Londres -"pas moins de 7 clubs professionnels à Londres, tu vois : Arsenal... et puis et puis... plein d'autres". Mondialisation oblige, Arsenal a depuis près d'une décennie remplacé "lé verres" dans le coeur de la Francedufoute, même si malheureusement les portes de Gerland ne sont pas complètement imperméables à cette coterie. Les prophètes des Gunners sont principalement Canal, "le torchon" et le gros Ménès. Grand bien leur fasse, ainsi soit-il.

Je vous laisse découvrir par vous mêmes l'édito du jour (en cliquant pour agrandir si besoin), je considère son aspect "regardez comme vous êtes nases et encore plus si on compare à Arsenal" assez débectant. Le dernier "mouvement" de ces quelques lignes, qui n'ont rien de symphoniques, venant nous expliquer en quoi selon eux nous resterons toujours médiocres me ferait vomir de plaisir si j'étais sûr d'avoir le courageux éditorialiste masqué à portée de bouche.

Aucun commentaire: