jeudi 27 mars 2008

La mauvaise pensée du jour...

Hier le Stade de France a fait une minute d'un silence plus intense que celui dont il résonne à l'accoutumée. Gilardi est passé brutalement de vie à trépas et au-delà de la peine sincère que semblent ressentir ceux qui l'ont bien connu (bon, Charles Biétry, au Grand Journal de Canal, la larme à l'oeil, j'ai quand même un doute), il semble que la brutalité de son décès choque profondément tout le monde et c'est très compréhensible.

Il est quand même dommage d'avoir à en arriver là pour avoir droit à un match sans Larqué sur TF1. Quant aux minutes de silence, je propose qu'à l'instar de toutes les gentillesses qu'on dit sur le ton du regret quand a sonné le glas, on profite du vivant des commentateurs pour leur suggérer d'en faire eux-mêmes de temps en temps de leur propre chef.

jeudi 20 mars 2008

OL - Sochaux 2-1

Parler du match de Sochaux m'est un peu difficile car comme beaucoup de Lyonnais, j'ai suivi le match à la TV, une Leffe à la main e,t les déplacements coûtant cher, il m'avait fallu beaucoup travailler dans la journée ; bilan : j'étais mort de fatigue et luttais pour ne pas sombrer dans le sommeil lors des 10 dernières minutes précédant l'égalisation Sochalienne. La perspective d'une demie heure de rab, le souvenir des situations intéressantes auparavant gérées par Keita avec une finesse absolue (frappe depuis la ligne de touche, TRES intelligent !) ont eu le mérite de me tirer de ma torpeur et puis soudain tout s'est arrangé ! Keita a presque fait une passe décisive, l'OL a marqué avant de battre le record de minutes jouées en une saison entre 2 équipes (4è confrontation avec Sochal) et la menace d'une mauvaise réaction à une Leffe supplémentaire s'est envolée.
De ce match, je retiendrai l'efficacité d'un jeu long retrouvé avec Cris et Bodmer, la classe absolue de Benzema sur le contrôle amenant le 1er but et la bonne entrée d'un Delgado, qui m'est inexplicablement sympathique : ouvertures millimétrées, ballons dosés, peut-être une bonne carte pour la saison à venir. Ojala !

Depuis hier soir, on s'aperçoit que le tableau est plus dégagé qu'on ne pouvait le prévoir. Marseille emporte la palme du ridicule de la saison (bon, attention, on pourrait aussi les jouer), Bordeaux et Lyon représentent le football crédible, Metz et Paris la lie de la L1 puis après restent 3 clubs de L2 moyens (Amiens, Sedan, Dijon) et donc Carquefou dans son "fief" de la Beaujoire (je me marre).

Quoiqu'il arrive, je me demande comment m'enthousiasmer pour cette Coupe Pitch avec des matches mardi-mercredi que de toutes facons je n'irai pas voir. L'arrivée en quarts rend la chose un peu plus excitante, il faudra quand même parvenir dans ce vilain SDF pour trouver un rien de motivation

Pour mémoire, c'est un doublé de Benzema qui nous a sorti du guépier...

Logique !

Après avoir sorti Nancy, alors second de L1, Carquefou sort le 4è...

Logique, quoi...

mardi 18 mars 2008

Juninho, Chabrol et Trincamp


Voici le retour de "Dame Coupe"et l'OL a beau sacrifier les prix (la fédé qui organise l'épreuve n'autorise apparemment pas les invitations), la venue de Sochaux ne déchaîne pas les passions puisque des secteurs entiers de Gerland seront fermés. La coupe n'intéresse pas grand monde avant les tours "sérieux" (demies et quarts ?) et il semble que ce sont surtout les médias qui soient traumatisés par les contre-performances lyonnaises dans l'épreuve. Je suggère, à présent que les droits de la Coupe de France sont détenus par France Télévision, que l'épreuve soit rebaptisée "A chacun sa Ligue des Champions" et que "Pitch" soit remplacé par "Téléthon" sur les maillots des équipes pour donner une idée plus juste de l'attrait que peut encore exercer cette compétition pour l'OL. Contrairement à ce que disait Juni en décembre, je ne pense pas qu'on soit devenu une équipe de coupe par rapport aux saisons précédentes car à force de gérer les temps faibles et les temps fort chers à Houllier, il nous manque souvent ce grain de folie qui fait parfois la différence dans ce genre de compétition. De plus, quand mon ami Guy me parle du visage carnassier de Juninho ou Cris avant de rentrer sur le terrain de Fenerbahce pour se frotter à l'ambiance turque et à la pression de la LdC, je peux comprendre que la perspective d'aller se frotter aux atmosphères trompettes à gaz / ballons / crécelles sur une pelouse défoncée par l'hiver face à Laon, Clermont, Libourne ou Fontenay le Comte dans un décorum "Pitch" à vous faire regretter les années Giscard en province. Evidemment, en ce qui me concerne, ça m'amuse d'aller ponctuellement tâter de la boue du bout des bottines, dans le but -un peu tordu- d'aller raconter un jour que j'étais à Bayonne, Libourne, Créteil ou St Omer et puis, on a la vague impression de voyager alors dans un film de Chabrol. Mais malgré son français parfait, je comprends qu'en fait de société de province chabrolienne, Juni ne voie dans tous ces maillots vilains qu'un ersatz de "Coup de tête" et du Trincamp de Dewaere.

Si je revenais d'Espagne au lieu de me préparer à y partir pour quelques jours, je me hasarderais peut-être à souligner qu'en quelques occasions, on a, en Coupe de France, manqué de couilles, tant ces "parties"-là appartiennent au langage courant du pays de Cervantès. On se lâchera un autre jour !

Ci-joint la photo de Juni avec laquelle le Progres illustre son article du jour pour aborder ce match et qui témoigne de l'optimisme dont on fait preuve à Lyon au moment d'aborder cette compétition.

lundi 17 mars 2008

Monaco - OL : 0-3

C'était Noel à la veille des Rameaux... voila bien longtemps que je n'avais pas vu aussi faible face à l'OL, ou peut-être aussi peu concerné. Le souvenir des saisons précédentes me ramène à des équipes parfois résignées qui n'arrivaient pas à bouger le bloc Lyonnais et qui finissaient par rompre en donnant parfois l'impression d'avoir lutté pour le principe mais conscients de l'inéluctabilité du résultat final. Samedi à Louis II, j'ai eu l'impression qu'en comparaison, les sempiternels matches de préparation de Neuville, Villefranche ou l'Arbresle face à des adversaires polonais ou tchèques au tournant du début de millénaire auraient pu passer pour les rencontres de Ligue des Champions, au moins dans l'intensité !
L'ASM m'a vaguement rappelé dans l'apathie l'OL qu'on a vu jouer au Mans à quelques jours de la venue de Manchester, sauf qu'évidemment à Monac, je ne sais même pas si on a la Coupe de France comme excuse... et puis avec le temps que je consacre à l'OL, je dois confesser un déficit d'attention aux effectifs des autres équipes (nota : penser à remettre le France Foot de début de saison dans les toilettes pour être mieux à jour à l'avenir) , conséquence immédiate : je ne connaissais pas la moitié des joueurs en face ! Dire que Monaco c'est l'Argentine relèverait d'une exagération un rien galopante et témoignerait d'une imagination immensément fertile, néanmoins, le retour des Ultras Monaco et la présence du toit suffit à créer plus d'ambiance qu'au Mans ou au SDF pour un match de L1... c'est apparemment insuffisant pour motiver les mercenaires qui courent parfois sur le pré et dans le rôle du lutin sympa sous-traitant en cadeaux de Noel, le jeune Muratori fit merveille face à un Keita auquel il suffit souvent de boucher le chemin du but pour qu'il se mette à partir en touche balle au pied tout seul comme un grand.
Allez foin de sarcasmes, c'était Noel donc la treve des confiseurs, toute la famille faisait semblant d'être heureuse d'être réunie dans l'attente des cadeaux du gars en rouge et blanc et l'OL n'a pas eu à attendre longtemps le déluge d'offrandes, sans pressing sur lui, Bodmer a passé son match à régaler le conclave d'un jeu long dans un fauteuil pour Keita ou Clerc en seconde mi-temps, Boumsong a fait un petit pont, Cris a fait du Cris et Keita a fait le match de sa vie Lyonnaise, même si ca ne ressemble pas toujours à du football. Benzema a eu une inspiration à la fois géniale et gourmande avant de regagner le banc... mais après avoir mordu dans sa feinte, Ruffier finit par revenir dans ses pieds et sauver un but tout fait.

Quant à l'ambiance, les Lyonnais semblaient fatigués par le voyage et le peu de suspens du match sembla achever les dernières étincelles de bonne volonté. Côté Monégasque, en revanche, l'après-midi fut animée avec l'emploi de moult articles pyrotechniques et l'intervention des forces de l'ordre de la Principauté pour rétablir le bon droit.
On a entendu parler également d'un pur moment de Rockn'Roll entre des groupes Lyonnais et Niçois quelque part sur une plage voisine pour un "boeuf" improvisé avant le match, un peu à l'image du concert de Bertignac au SDF en lever de rideau, en un peu plus saignant toutefois. Les ambiances musicales sur un bord de mer, avec le crépitement de quelques flammes et les chants qui s'élèvent vers le ciel, c'est très carte postale, mais ca ne manque pas de cachet pour autant. Cela rendit semble-t-il le voyage plus intéressant pour les voyageurs Lyonnais venus de si loin.

Pour mémoire : Monaco - OL 0-3 : doublé de Keita + but de Fred

vendredi 14 mars 2008

Tirage au sort

Le tirage au sort vient d'être effectué pour la Coupe d'Europe et ca vient de tomber... en marge de la rencontre Arsenal - Liverpool début avril, le 5 ou le 6 avril l'OL jouera contre l'OM pour un choc Franco-Français (pas de commentaire désobligeant, merci) !!

Qui a dit que la Francedufoute était moribonde ?
et sinon, les autres quarts de finale :
Arsenal - Liverpool
Roma - ManU
Schalke - Barca
Fenerbahce - Chelsea


jeudi 13 mars 2008

Monaco, 16h

Voila des années que nous perdons à Monaco, je pense que la première fois que je m'y suis rendu, ce fut en octobre 2001 avec une défaite 2-1. A l'époque, le Nucleo faisait des J9, les supporters Niçois nous attendaient dans les gradins de Louis II pour proposer de les accompagner à St Etienne quelques semaines plus tard et nous n'étions qu'à l'orée d'une longue série de "contre-performances" sur le Rocher (jouer au foot, sur les rochers, on a connu plus pratique). A en lire les journaux, je n'ai pas fait le bilan, sur nos 6 titres de champions, nous avons rapporté 1 point de Monaco et ca devait être sur une tête de Jérémy Clément un soir de janvier au bout des arrêts de jeu. Je me souviens qu'on peut y ajouter une défaite en coupe de France en 2004, un mercredi apres-midi après que nous avons ouvert le score, y être allé en avion depuis Paris, avoir fait le trajet Nice-Monaco avec un copain de Lens, être rentré sur Lyon dans un bus d'arbitres pour retourner alors à la Défense le lendemain matin. C'était vraiment histoire de faire un grand chlem de déplacement au moins une saison dans ma vie...

Il est assez amusant de constater que les déplacements à Monaco ne nous sourient que dans des circonstances étranges : un but superbe de Patouillard en 1995 - 96 pour une victoire 2-0 (but de Maurice) ou une tête brossée (rapport à la coupe) de Laigle en 2000-2001 à quelques jours d'une autre tête du même Pierrot qui nous qualifia pour le second tour de la Ligue des Champions face à Olympiakos (l'un des matches les plus longs de l'OL...). En 1993/94 ou la saison suivante, l'OL avait obtenu le nul là-bas 1-1 avec deux buts contre leur camp, un match de gentlemen assurément... En 2004, la défaite 3-0 de l'OL à Louis II avec notamment une très belle passe en retrait de Réveillère, au terme d'un match pourtant pas mal de l'OL avait eu pour effet de reléguer notre club à 10 points des Monégasques et de susciter un sentiment de révolte et d'injustice (on n'avait pas été moins bons qu'eux) chez nos joueurs avec le résultat que l'on connait. C'est ça Monaco, tout en paradoxe, à l'image d'un Prince Albert qui colle des gamins à des grosses hôtesses de l'air au lieu de se taper Claudia Schiffer, même avec sa tête de consanguin.

Pour ce samedi 16h, le retour de Cris me rend globalement plus confiant mais il faudra se passer de Govou et Juni. Ca sent malheureusement le retour du Keita, ou peut-être une chance pour "Chelito". Dans la série des choses à redouter : les poètes qui jouent (du crampon) à Monaco, les supporters Niçois du voisinage et... la poursuite de la tendance négative de l'OL à Louis II.
Nous verrons bien.


Rien à voir : Le stade Louis II et Louis II de Bavière.

La Damnation d'Anthony

On peut toujours ergotter sur la conception de la justice et l'illusion donnée au plus grand monde de la rendre, aller chercher dans "les animaux malades de la peste" de La Fontaine une morale peu reluisante de la tendance humaine à rendre la justice sans parvenir à garder les yeux bandés. "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir", hurler à l'injustice, au complot, à la jalousie, au loup, à ce que vous voudrez... De lundi à mercredi, nous avons eu droit au débat concernant la façon la plus appropriée de brûler Reveillère. Articles, communiqués de presse, coups de fil à Wendel, souhaits de bon rétablissement, interview à l'équipe, mes amitiés à madame votre mère et finalement rapport de Monsieur Bré rédigé au jus des orties avec lesquelles il venait de se châtier, le tout en latin, car "Maxima Culpa" ca rime... l'OL sous-entend des attaques cabalistiques, se sent attaqué, les journalistes se sentent justiciers mais plus pisser. Beaucoup de bruit pour une fausse fracture et l'arbre Réveillère qui cache la forêt d'agressions commises à droite à gauche pendant tout le match. Si Bré a revu le match avant d'écrire son rapport, il a dû remplir des pages de rectificatif, je suis prêt à parier qu'il n'en fut rien : "oui, je me suis trompé, mais le coupable, le boucher, le nazi... c'est lui, Réveillère !" - éclat de sanglots... sonneries de cuivre, roulement de tambours, fin de l'acte !
A quand la première à l'ONL ? (Opera National de Lyon...)

mardi 11 mars 2008

OL - Bordeaux 4-2

Le problème des matches contre Bordeaux cette saison c'est leur tendance à servir d'exutoire au difficile lendemain d'un match de coupe d'Europe. Lors du match aller, à Lescure le 7 octobre, l'OL avait répondu à ses détracteurs en l'emportant 3-1 (+ un but valable refusé) et en faisant une démonstration. Il faut quand même avouer que nous sortions d'une rencontre à domicile contre les Rangers soldée par une défaite 0-3, la deuxième après la déculottée de Barcelone et déjà les médias faisaient feu de tout bois sur un OL alors éliminé de la Ligue des Champions. Nous n'étions pas vraiment des masses à Chaban mais la centaine de supporters Lyonnais était déchaînée sous un soleil mourrant d'automne, face à des bordelais à l'agonie. La séance de "Haka" face au virage Nord de Bordeaux (le parcage visiteur est en quart de virage entre la latérale et le VN) restera dans les annales, c'était le lendemain de la victoire du XV de France face aux Néo-Z, et la tête des supporters girondins à notre droite valait le détour.

Mais voici que je me disperse, je parle, j'écris mais n'en viens toujours pas au match retour dans un contexte assez similaire, avec un OL éliminé encore de la Ligue des Champions (2 fois éliminés de la LdC dans la même saison, faut le faire !), une presse au taquet et la francedufoute prête à nous tomber dessus.
Dans pareil contexte, j'avoue que mon attention quant aux choses du pré stricto sensu a tendance à vagabonder et à se laisser gentiment distraire par la pression du match - C'est là le problème des matches face aux Girondins que j'évoquais en ouverture. Je n'ai jamais eu l'intention de concurrencer quelque quotidien torchonné sportif que ce soit en écrivant sur ce blog mais plutôt de retranscrire mes impressions du fond du fessier sur lequel je me juche lors des matches. En l'occurrence, après avoir parlé du match et lu à droite à gauche, j'avoue que ma perception de celui-ci sur le moment fut assez étrange et pour le moins inexacte. L'euphorie sur les deux buts de Bodmer et celui de Benzema n'eut d'égal en intensité dans ma poitrine que la crainte qui nouait mon estomac quand Bordeaux n'était qu'à un but de l'égalisation. Le but de Keita (oui, oui, Kader Keita...) s'avéra un soulagement incroyable tant je m'étais fait une montagne de la menace bordelaise (avais-je oublié la présence de Cris ? qu'il me pardonne si ma foi a vacillé...).

Dans ce Virage Sud pas très en forme en ce moment, j'ai passé mon temps à brailler en espérant entraîner mes voisins, balancer des restes de confettis sur la tête de mes potes, lancer les reliefs de rouleaux de PQ et taper dans mes mains... un match assez premier degré vous dis-je et une bonne dose de joie pour ponctuer une semaine pourrie ; alors, hormis le coup de coude d'Henrique sur Cris, les buts des uns et des autres, la tête de Diarra, celle de Benzema sur la barre et l'occase de Wendel sortie par Coupet à la 41+1è minute, je ne saurais rien raconter de très constructif. En sortant, je réalisais que le VS avait pas mal poussé finalement, que l'OL avait 6 points d'avance sur Bordeaux et donc qu'on avait connu de pires moments dans nos vies de supporters !



Merci à Louise pour la photo du Sud...

C'est pas fini !

Reuters nous informe que l'UEFA va statuer la semaine prochaine sur "l'incident du laser" lors du match de LdC contre ManU : C. Ronaldo a été visé par un laser... vert qui partait du haut des blocs centraux du Virage Sud, c'est à dire au milieu d'un banc de touristes, même si l'OL va certainement encore en profiter pour "les briser" à la Cosa.
11:54 11Mar2008 RTRS-Soccer-UEFA to rule on laser use on United players in Lyon
PARIS, March 11 (Reuters) - UEFA's disciplinary committee will rule next week on the aiming of a laser beam by Olympique Lyon fans on Manchester United players during their Champions League match at Gerland last month. "UEFA has opened disciplinary proceedings against Olympique Lyonnais for the improper conduct of the club's supporters," the European body said in a statement posted on its Web site (
www.uefa.com). The hearing by UEFA's disciplinary committee will take place on March 20, the statement added. A green laser light appeared several times on Cristiano Ronaldo's face during the first knockout round, first leg, which ended in a 1-1 draw. Manchester United went through to the last eight with a 1-0 home win two weeks later.
Dans la série des mauvais comportements, j'aime beaucoup l'indignation de l'OL et du Progres sur la façon dont nous fûmes traités à Old Trafford... lisons la prose de Lanier :


Des supporters lyonnais maltraités à Manchester !
De mémoire de supporters lyonnais, jamais l'accueil dans un stade n'avait été aussi glacial que celui vécu à Old trafford. Il a même tourné au cauchemar pour une vingtaine d'entre eux ayant déboursé jusqu'à 440 euros pour s'offrir le voyage.
En réalité, plusieurs Lyonnais furent traités de manière méprisante par les stadiers anglais au point d'être « éjectés » du stade au bout D'une minute de jeu. Devant le risque de conflit entre les stadiers lyonnais et les stadiers mancuniens, Annie Saladin, responsable des déplacements de supporters de l'OL, et qui est à Lyon une madame sécurité reconnue, a préféré faire en sorte que les stadiers lyonnais quittent eux aussi l'enceinte.
« J'ai été refoulée de manière indigne en étant insultée. J'avais eu un très bon contact avec le responsable de la police locale, en amont tout s'était bien passé, mais une fois à l'intérieur du stade, c'est devenu de la folie », souligne Annie.
A Old Trafford, Manchester ne tolère aucun supporter debout, et les stadiers anglais qui, semblent-ils, ont tous les pouvoirs, en ont donc abusé : « J'attends d'avoir tous les éléments. Tous nos supporters ne sont peut-être pas exemplaires, certains ont peut-être voulu rester debout, mais ce n'est rien par rapport aux très nombreux Anglais, venus avec des faux billets, ayant abusé de l'alcool, que nous avons toléré à Gerland en les respectant car nos stadiers ont des consignes.
Nous étions dans un coin du stade. On ne dérangeait personne. Nous avons essayé de dialoguer mais nous avons été méprisés. Nous sommes choqués », ajoute Annie. L'OL a fait un rapport à l'UEFA sur l'accueil très particulier de MU, en espérant qu'une certaine justice soit rendue.

Avec pas loin de 180 matches à l'extérieur pour aller voir l'OL un peu partout, il ne m'a pas fallu fouiller longtemps ma mémoire de poisson rouge pour trouver des exemples d'accueil du même tonneau, l'accent nord-anglais en moins peut être.
Spontanément : Bordeaux et son armada de stadiers aux mains baladeuses, les mêmes qui nous avaient fait une fouille honteuse à Libourne en 2003 - Marseille et son hangar "boîte noire" où se passent des trucs bizarres parfois - Paris, où il faut montrer 15 fois patte blanche avant d'accéder au parcage - l'heure et demie d'attente à Milan ou à Rome. Je me souviens qu'en 2002 (je crois) lors d'une victoire 2-1 au Havre, nous n'avions même pas vu le coup d'envoi, un gone ayant allumé un fumi -ce qui est certes interdit- à l'entrée des joueurs, les stadiers se jetèrent sur lui comme s'il allait s'emparer des commandes d'un 747 venant de décoller du tarmac de JFK, venant au secours de notre copain, nous nous retrouvâmes tous devant les grilles du stade au moment de l'engagement, on s'est aussi faits gazer à Sochaux, Metz entre autres... La palme, à mon sens revient au stade Bollaert où le parking des bus ressemble à un centre de détention chilien de la fin des seventies et où après la fouille toujours minutieuse de la maréchaussée, il faut être escorté par quelques gendarmes ou CRS pour accéder à la tribune à laquelle on parvient via un chemin qui serpente tout droit (!) entre voie ferrée et grillage. Un grand bonheur ! Tout cela n'émeut guère l'OL généralement, je vous rassure !
Pour en revenir à Manchester, en effet, les bobbies du coin avaient l'air aussi engoncés dans leurs principes et l'application méticuleuse de leurs ordres que leur front dans leur casquette ridicule aux motifs à damiers façon "ska" (pourquoi tout le monde s'habille en fluo là-bas ? c'est moche !). Parce qu'il vaut mieux prendre les choses avec philosophie, disons que la mésaventure des stadiers et de leurs responsables aura certainement pour effet de susciter une plus grande compréhension à l'égard des supporters (et c'est là qu'on se réveille ensuite !).

lundi 10 mars 2008

Pour en finir

En finir avec Manchester, clore le chapitre de la Ligue des Champions pendant 6 mois (ca devrait aller, la qualif...).
Retour en photos sur le match de mardi dernier avec la livraison que m'a envoyée l'ami Bud qui a joué du zoom toute la soirée pour les fidèles de Lyonzinho.
Quelques images caractéristiques de la soirée :

Le décorum de la Ligue des Champions quand commencent les choses sérieuses, ca vaut pas le Losc au SDF, certes ;-)




Le sens de l'histoire du public Mancunien (qui espère ajouter 2008 à la collec on imagine)



Juni à la baguette...


... pour Cris (notez l'attitude de notre Cangaceiro !)




Attitudes révélatrices de Kallstrom et Govou au milieu de terrain

Toulalan au combat

vendredi 7 mars 2008

L'OL et le Torchon

L'OL s'irrite du traitement infligé par le quotidien dans un communiqué paru sur olweb (suivre le lien). Il est bien dommage que dans ce communiqué, il ne soit pas fait mention de l'article diffamatoire sur la prétendue "fight" organisée la semaine dernière en marge du match au SDF. Peut être que le président Niçois l'aurait fait pour la BSN si celle-ci avait été concernée.

Je n'irai cependant pas jusqu'à prétendre que je suis surpris !

Le communiqué en question, pour les archives :
L’O.L. figure chaque année depuis 5 ans parmi les 16 meilleures équipes d’Europe, et même parmi les 8 en 2003/2004, 2004/2005 et 2005/2006. Cette performance jamais réalisée par un club français est le fruit d’une politique clairement définie et suivie depuis près de 20 ans qui a donc permis à l’O.L. de passer de la Ligue 2 en 1989 à l’élite du football européen aujourd’hui, en remportant 6 titres de Champion de France, 1 Coupe de la Ligue et 6 Trophées des Champions, soit 13 titres en 7 saisons et autant de participations en Ligue des Champions.L’O.L. et ses dirigeants continuent à tout mettre en œuvre pour poursuivre ce développement aussi reconnu en France et en Europe qu’il est dénigré depuis quelques temps dans le quotidien L’Equipe.Il doit être de bon ton dans les rédactions du quotidien sportif de critiquer ceux qui entreprennent et/ou réussissent. En effet, alors que L’Equipe porte régulièrement un jugement très critique sur le niveau de la Ligue 1 française, donc sur le niveau de ses clubs, l’élimination du « petit » français O.L. par le « grand « Manchester United » a donné comme titre de Une du quotidien hier matin « L’O.L. n’y arrive pas ».En totale contradiction avec le jugement de l’Equipe sur le niveau de la Ligue 1, ce titre présente donc comme un échec l’élimination de l’O.L. par Manchester, du petit par le gros, d’un club au budget et à la valorisation de ses joueurs 2 fois inférieur à ceux de son vainqueur !!!!Mais comme il est difficile d’imaginer qu’un quotidien de la référence de L’Equipe puisse ainsi se contredire, où faut-il chercher les explications rationnelles à un tel jugement critique et injuste qui se poursuit aujourd’hui, notamment sous le titre « Une équipe à repenser » ? Peut-être simplement dans une situation de monopole qui conduit à une attitude méprisante pour ceux qui entreprennent et/ou réussissent ! Toujours est-il que la critique persiste, voire s'amplifie. Recrutement raté, Fabio GROSSO qualifié d’erreur de casting, L’Equipe a de la constance à défaut d’avoir de la mémoire. Depuis les premiers matches de la saison, le champion du monde italien est systématiquement décrié par le quotidien sportif au point qu’on pourrait se demander à quoi pense le sélectionneur transalpin lorsqu’il retient le défenseur lyonnais dans la squadra azzura, à moins qu’il faille se demander pourquoi une telle critique dans L’Equipe !L’O.L., son conseil d ‘administration et son Président, ainsi que ses dirigeants sportifs assument leur choix, quitte à irriter ou vexer anormalement les journalistes de L’Equipe auxquels ils demandent plus d’humilité, moins de dédain, moins de mépris et une reconnaissance plus professionnelle, moins philosophique, du travail accompli chaque jour et sans relâche depuis 20 ans.Pour réussir à conquérir l’Europe, il faudrait aussi que le premier et seul quotidien sportif de France, qui ne réussit pas non plus tout ce qu’il entreprend (diffusionP, Tour de France, Dakar, …) soutienne un peu plus les initiatives certes cocardières mais qui font du bien au moral et à l’esprit d’initiative des français.

Revue de presse

Je n'ai pas poussé le masochisme à acheter la presse anglaise avant de m'envoler loin des Midlands. Le blog de LibéLyon s'est chargé de la revue de presse et c'est là.

Bonne lecture à ceux qui en ont encore le courage

jeudi 6 mars 2008

Pourquoi ??

Mais pourquoi n'y avait-on pas pensé avant ? Alors que le gouvernement colombien fait des incursions en Equateur comme on aurait aimé voir nos attaquants en faire dans le camp Mancuniens mardi dernier, alors que le Nicaragua marche sur les traces équatoriennes et rompt ses liens diplomatiques avec Bogota, que Chavez envoie hélico sur hélico dans la jungle, la L1 -ENFIN- se mobilise ! Faisant preuve d'un courage insensé, la L1 a enfin décidé de remuer ce cloaque et de donner le coup de rein décisif à la libération des otages des FARC...


Les joueurs de L1 vont se mobiliser pour la libération des otages en Colombie, à l'occasion du sixième anniversaire de l'enlèvement d'Ingrid Betancourt, a indiqué jeudi la LFP. Ils porteront ce week end, durant l'échauffement, un tee-shirt ''Libertad para Todos'' (Liberté pour tous) pour afficher leur soutien.



Précurseurs dans l'action, cette initiative couillue ferait naître des vocations : Le championnat Indonésien fera débuter ses matches avec 5 minutes de retard pour protester contre les incarcérations arbitraires du Tchad et les équipes de deuxième division écossaise pénètreront sur le terrain en se tenant par la main afin de signifier leur solidarité avec l'unité de la Belgique.

Bravo à tous ! Serait-il cependant possible de ne PAS faire chanter cette merde de Renaud avant les rencontres de L1?

ManU - OL 1-0

Non pas qu'il me soit agréable de revenir sur pareil match mais quand on a l'ambition de s'astreindre à un travail régulier d'écriture, il faut savoir se faire violence. Comme prévu, nous voici devant notre télé, tels de vulgaires stéphanois les soirs de Ligue des Champions, comme prévu parce qu'a priori, nous avons affronté l'une des deux ou trois équipes les plus fortes du continent et qu'aujourd'hui nous sommes potentiellement loin de ces sommets-là.

Sur ce match, beaucoup de choses ont d'ores et déjà été écrites et pas que des fausses. Nous sommes allés à Manchester comme Sochaux est venu chez nous : pour défendre. Je m'explique : Sochaux, conscient de sa valeur inférieure a débarqué à Gerland dans l'idée de défendre et d'exploiter une occasion. Le plan a failli marcher, ce qui est d'autant plus louable qu'ils ont commencé le match en prenant un but sur corner dès la 2è minute. Par la suite, ils ont endormi l'OL et mis à profit un gag défensif lors d'un remplacement avorté, puis continué à défendre.
Dans l'état d'esprit, c'est exactement ce qu'a fait l'OL mardi soir. Conscient de sa valeur moindre, l'équipe est allée défendre à Old Trafford, inlassablement, avec le seul Benzema pour se démerder lors des contres. Govou n'a pas été très dangereux dans son rôle de joueur de couloir destiné à bloquer son vis à vis, Ben Arfa, brouillon, imprécis et décidé à être le héros de la soirée. Benzema est venu chercher à 50 - 60 mètres les ballons qui n'arrivaient pas dans sa zone de jeu. Sans personne pour l'épauler dignement, il n'a eu d'autre solution que de tenter sa chance de loin, sans réussite, sans cadrer. Kallstrom a aussi essayé de frapper de loin, avec le même sentiment d'impuissance et sans plus de précision. Juninho s'est dispersé dans des tâches défensives qui rendent son rôle un peu trop difficile à son âge désormais avancé. Toulalan fut au four et au moulin, compensant partout, notamment sur l'aile gauche sur laquelle les Manx avaient décidé d'appuyer. Les latéraux inoffensifs et le système de jeu outrageusement timoré nous rendaient vulnérables aux montées des latéraux Mancuniens. Grosso... bon... Belle prestation de Cris - Squilacci sous la pression.


L'OL a craqué sur un but qui ne change pas grand chose puisqu'à 0-0, le retour était identique, à la différence près que le discours officiel au club aurait osé un "nous avons fait jeu égal avec ManU avec deux matches nuls", mais qui n'aurait abusé personne. L'OL s'est contenté de réagir au jeu mancunien, notamment au milieu de terrain où les souvenirs d'un rouleau compresseur usant au fil des minutes le bloc adverse est à classer dans les moments heureux des années 2000 quand Diarra, Essien ou Tiago jouaient du pied et du vice. Quand je parle de réaction, je suis inexact puisque que c'est bien d'un milieu qui a subi dont ce fut le cas puisqu'il fut incapable de se projeter vers l'avant lorsque l'équipe récupéra le ballon. Plus de joueur pour se faire respecter dans ce secteur -Fabio Santos est parti, il nous a manqué avant-hier soir- le milieu lyonnais s'est fait marcher dessus, pas piétiner méchamment, non... mais a été tenu en respect par Manchester et les occasions de but furent rarissimes.

Un constat me navre : apeuré par ManU, j'aurais adopté la même tactique que Perrin à l'aller comme au retour car je pense qu'avec Clerc devant Réveillère à Gerland, nous avons joué le 0-0 comme je pensais qu'il fallait le jouer. Puis au retour, pensant les Mancuniens un peu endormis par leur aisance en championnat et certaines phases conquérantes du match aller, j'aurais eu tendance à jouer modestement les Sochaliens. Voyant Govou peiner comme il a peiné et conscient de la nécessité d'un miracle pour nous sortir de ce mauvais pas, j'aurais naïvement misé sur le banco Keita dans la dernière demie-heure. A peu de choses près, c'est ce que Perrin a fait et je trouve ça navrant... navrant qu'un entraîneur d'une équipe prétendumment ambitieuse n'ait pas plus d'imagination qu'un gone qui se fatigue plus les cordes vocales que les méninges dans son virage ou son parcage. Perrin est un bon entraîneur de L1, peut être mais pas un manager de grand club et on est en droit d'en vouloir à JMA et consorts d'avoir eu la prétention d'imaginer que la culture du club était à ce point grande à l'OL que le premier bourricot venu était capable de gagner le titre haut la main et de passer pour un génie du coaching. Les saisons passées, on me disait souvent qu'Houllier n'avait pas tout à fait l'envergure pour nous amener au sommet et qu'à l'approche des dernières marches une certaine frilosité nous ferait trébucher... Ca fait longtemps que je n'avais pas eu l'impression d'être aussi loin des dernières marches qu'aujourd'hui.

Concernant la suffisance de l'encadrement du club dans le choix d'un entraîneur, le constat est relativement le même pour les joueurs puisqu'après avoir prétendu remplacer un Diarra par un homonyme frelaté, on se fourvoie régulièrement dans le choix des joueurs nécessaires, recrutant cher au lieu de recruter judicieusement, pareil en cela à un OM venant de vendre un Drogba quelconque. La liste est longue et il convient de ne pas en exclure un gars comme Bodmer qui n'apporte rien.
C'est assez à présent. Il y a beaucoup de chemin à (re)faire, et ça fait longtemps qu'on craint de le savoir. On en est sûr à présent

L'edito au torchon

La défaite en Ligue des Champions marque depuis quelques années un tournant dans la saison, elle coïncide généralement avec le retour des beaux jours et le moment où on peut se préoccuper d'autre chose que de ballon. Finale de Coupe de la Ligue ou pas, pour continuer à vibrer, il faut au moins un championnat serré et malheureusement c'est le cas cette année. Je me satisfais très facilement de l'absence de suspense en Ligue 1, si je pouvais voir l'OL champion à la Chandeleur, je serais ravi ! Cette année, non seulement Pâques arrive tôt mais les incertitudes risquent de durer jusqu'à l'Ascension, voire Pentecôte, c'est à dire début mai. Nous verrons bien.
Puisque nous en sommes aux métaphores religieuses du calendrier, permettez moi d'oser celle-ci : L'élimination en Ligue des Champions est généralement synonyme de la Trinité des éditos pénibles dans le Torchon à notre encontre. Cette succession se décline généralement ainsi :

- Jour du match : l'OL va-t-il enfin le faire et gagner le coeur de la Francedufoute ?
- J+1 : l'OL décidément n'y arrive pas
- J+2 : Pourquoi l'OL n'y arrive pas et pourquoi ca nous fait presque plaisir ?

Aujourd'hui 6 mars, faites le calcul, nous en sommes à j+2 et après avoir bien appuyé sur les lacunes de l'OL dans son édition d'hier, "le torchon" se paie encore le club et ses dirigeants avec apparemment un plaisir certain et l'utilisation de moyens détournés. Le détour passe par Arsenal et ses "Frenchies". On pensait que la Francedufoute nous ficherait la paix avec Arsenal depuis les départs de Titi / Wiwi / Pipi, mais ca n'a pas duré bien longtemps.

La Francedufoute est un concept étrange, une communauté qui s'ignore en présentant une homogénéité surprenante : au moment d'embarquer mardi pour le John Lennon Airport, un membre de ladite communauté et apparenté à la sous-espèce dite du footix expliquait en bon spécialiste du football à ses compagnons de voyage qu'en Angleterre, le football, c'était ("tout d'même")autre chose et qu'il y avait notamment plusieurs clubs par ville : 2 à Manchester, 2 à Liverpool par exemple - "Tu vois à Manchester, ya Manchester United et Everton !"- mais surtout 7 à Londres -"pas moins de 7 clubs professionnels à Londres, tu vois : Arsenal... et puis et puis... plein d'autres". Mondialisation oblige, Arsenal a depuis près d'une décennie remplacé "lé verres" dans le coeur de la Francedufoute, même si malheureusement les portes de Gerland ne sont pas complètement imperméables à cette coterie. Les prophètes des Gunners sont principalement Canal, "le torchon" et le gros Ménès. Grand bien leur fasse, ainsi soit-il.

Je vous laisse découvrir par vous mêmes l'édito du jour (en cliquant pour agrandir si besoin), je considère son aspect "regardez comme vous êtes nases et encore plus si on compare à Arsenal" assez débectant. Le dernier "mouvement" de ces quelques lignes, qui n'ont rien de symphoniques, venant nous expliquer en quoi selon eux nous resterons toujours médiocres me ferait vomir de plaisir si j'étais sûr d'avoir le courageux éditorialiste masqué à portée de bouche.

Dommage, les gars

Lu sur le site du quotidien qui s'y connaît en supporters (L'Equipe bien sûr !)

Cinq cent supporters bordelais seulement prendront place à Gerland pour le choc entre Lyon et Bordeaux, dimanche (20h55). Etonnant quand on sait que le stade lyonnais peut accueillir jusqu'à deux mille supporters adverses. Mais les amateurs se sont réveillés un peu tard, ont expliqué les responsables des Girondins à L'Equipe, jeudi. Lorsque l'OL leur ont demandé combien de places réserver, il y a quelques semaines, «il y avait à peine 500 candidats» pour le déplacement chez le sextuple champion de France, justifie David Lafarge, le responsable sécurité du club. «L'engouement poupaire est réel depuis la victoire contre Paris (3-0, dimanche dernier). Mais la réponse était déjà donnée», poursuit-il. «Les vrais supporters du collectif Virage sud, ceux qui font tous les déplacements, auront leur place. Les passionnés de dernière minute qui se réveillent trois jours avant, non.»

La question est : et combien de Stephs passionnés de la première heure ? Pas beaucoup certainement, "ces gens-là" jouent au vélodrome quelques 3 heures avant le match à Gerland dimanche soir.

Je ne me souviens pas que les Bordelais remplissent systématiquement 500 places à Lyon non plus, même s'ils s'en sortent au niveau déplacement !

mercredi 5 mars 2008

Résolution

L'inconvénient de l'addiction au football, c'est qu'au-delà du niveau abyssal de connerie dans lequel ca a tendance à plonger tout un chacun, ce genre de drogue tend à rendre supersticieux. On y reviendra d'ailleurs si un jour je m'en accorde le temps et la persévérance.

En terme de superstition, j'en ai "développée" vaguement une nouvelle cette saison en Ligue des Champions. Généralement, les jours de vacances que je prends pour la Ligue des Champions sont répartis avant le match afin de mieux sentir monter la tension de celui-ci et apprécier l'ambiance dans la ville visitée. Cette saison, je suis allé à Barcelone le jour même du match, projetant de rester les jours suivants jusqu'au week-end. Bilan : 3-0. Pour Glasgow, à domicile, je m'accordais le jour suivant pour éviter la nuit trop courte qui saborde la journée de travail du lendemain et bilan identique : défaite 3-0. Voila pour l'anecdote stupide de la journée. Une demie-journée me suffit pour le voyage à Stuttgart, de même pour le retour à Glasgow avec le succès que l'on sait.

Mais les recettes de Ligue des Champions pour les matches de poule semblent différer dès lors qu'il s'agit de matches à élimination directe et après une journée de vacances passée à bouquiner dans un café de chaîne à Manchester (c'est dingue comme l'Angleterre ne m'inspire ni ne m'évoque quoi que ce soit !), je suis rentré dès ce matin au boulot avec pas mal de retard à l'arrivée, j'avoue ! Mais quel calvaire !! que de maîtrise malgré ma courte nuit, ma patience mise à rude épreuve par les contrôles du John Lennon Airport de Liverpool et la déception de l'élimination !! bref, quel sang-froid pour ne pas avoir collé une seule droite à tous les crevards venus à la pêche aux mauvaises nouvelles avec un air compatissant plus ou moins mâtiné d'un sourire goguenard. Je déteste les retours au bureau les lendemains d'élimination !!

Nota pour les prochaines années : toujours prendre, au moins, une journée de congés le lendemain d'une élimination en Ligue des Champions !

dimanche 2 mars 2008

Lille - OL 0-1


Enfin ! Cris est revenu ! et cela doit constituer la première bonne nouvelle quant à l'évolution de l'effectif depuis de longs mois. Hier au stade de France, auquel je me suis rendu nanti d'une invit' puisqu'il n'y avait pas de raison que je fasse partie des 12 personnes qui ont dû payer leur place, dès l'échauffement, on a retrouvé Cris, parlant à ses coéquipiers, et malgré l'éloignement des tribunes renoué avec sa présence physique. Dès le début du match, sa première intervention fut pareilles à celles du passé : sûre et autoritaire. Dans sa surface Cris a intercepté le ballon dans les pieds de l'attaquant et est parti balle au pied.
Par la suite, ses montées furent rares mais sa présence a beaucoup rassuré l'équipe et ses quelques ouvertures de 30-40 mètres dans les pieds des latéraux font du bien, quand on compare à l'ordinaire de la relance que l'on nous a servi depuis le début de la saison.
Pour moi, Cris est indiscutable mardi à Manchester et je serais plutôt d'avis, si vous me permettez de continuer à le donner à tout bout de champ de l'associer à Boumsong plutôt qu'à un Squillaci qui finit par m'inquiéter cette saison. Se pose bien entendu la question de la complémentarité entre 2 défenseurs centraux n'ayant jamais joué ensemble.


Si je trouve le courage de trier toutes les photos de l'après-midi au SDF, j'écrirai un article sur les "à côtés" du match, du Gospel à Bertignac, mais il semble que le décorum a un peu désorienté les joueurs ainsi que Cabaye (je crois) l'a dit ce matin sur F2. D'un côté comme de l'autre, le match donna l'impression d'être joué à 2 à l'heure, avec un concours d'imprécision technique que les Lillois remportèrent haut la main. Dans ce contexte apathique, Bodmer tira son épingle du jeu, Benzema finit par s'énerver de jouer à un poste qui ne lui convient pas (j'en ai parlé la semaine dernière, qu'est-ce que Perrin fait à l'user à un poste où la répétition des courses va finir par le faire mourir?) mais avait auparavant lancé Clerc sur le but de Fred, dans un registre de... milieu relayeur : pauvre Karim ! L'OL disputa le match sans trop courir ni s'employer et l'emporta face à un Losc toujours aussi efficace pour jouer du physique mais bien embêté quand il s'agit de jouer au football avec le ballon dans les pieds. Fred s'énerva gentiment tout au long du match mais marqua un but suave d'avant-centre, il ne tardera peut être pas à retomber dans certains de ses travers, c'est ma crainte à son sujet... Réveillère a montré qu'il n'aimait pas jouer à gauche, Clerc manqua une tête dans sa surface à la reprise et cela faillit nous coûter l'avantage. L'entrée de Ben Arfa a fait beaucoup jaser a posteriori, mais si l'on se cantonne au terrain, elle est à classer dans les apports concluants de notre jeune diva, qui a gagné sa place de titulaire au "théatre des rêves" demain. Même s'il a enrhumé quelques Lillois lors de son entrée en jeu, Ben Arfa a joué dans un registre assez sobre, ou juste, pour être précis.


Sur F2, Perrin ou JMA, je ne sais plus, parlait de la satisfaction de ne pas avoir cédé face "à la déferlante en fin de match" qu'infligeaient les Lillois. Par rapport à ce que l'on est en droit de craindre à Trafford demain et en dépit des quelques 3 ou 4 situations un peu chaudes créées par le Losc en 2è mi-temps, je pense que le terme de clapotis serait plus appropriée pour les joueurs du bord de la Deule.


Compte tenu de la victoire bordelaise qui a suivi le lendemain, face au PSG, même si le niveau de jeu n'a pas atteint des sommets (pour qui connaît le relief lillois, ca n'a pas grand chose d'étonnant finalement), les trois points et l'absence de blessure constituent quelques satisfaction qui suffisent amplement au bonheur des supporters Lyonnais, légitimement inquiets par ces temps troublés.
NB : On clique sur les photos pour les agrandir... voir sur le même cliché Benzema, Juninho et Cris constitue un grand plaisir

Mensonges !

Voila une semaine que j'ai la flemme de faire la photo et de commenter ce tissu de mensonges... Voici donc l'entrefilet pénible de la part de L'Equipe Mag paru la semaine dernière , le 23 février.

Notez, après la phrase faisant état de suspicions de la part de la police, l'emploi de l'indicatif, car c'est vrai que c'est compliqué le conditionnel, pour faire état des recherches d'un lieu tranquille pour se taper. Personne dans L'Equipe pour parler du boycott du match d'hier par les DVE, la Cosa et les BG et rétablir un semblant de vérité. Merci pour la calomnie, désormais pour le lecteur distrait de ce torchon, la Cosa comme les DVE, ce sont des "hools" et rien d'autres.
Dans la même série des fantasmes sur le hooliganisme, Le Monde et L'Equipe ont fait état d'une rumeur de "fight"entre les Niçois d'un côté et une alliance Sainté - Lyon de l'autre ce soir en marge du déplacement de l'OGCN à GG.
Proposition : la semaine prochaine, le Hezbollah rejoint les Lyonnais pour affronter à mains nues les Bordelais épaulés pour l'occasion par les hooligans Lorientais et une cinquantaine de talibans dépêchés depuis les "zones tribales". Ca va être chaud !