Il est quand même dommage d'avoir à en arriver là pour avoir droit à un match sans Larqué sur TF1. Quant aux minutes de silence, je propose qu'à l'instar de toutes les gentillesses qu'on dit sur le ton du regret quand a sonné le glas, on profite du vivant des commentateurs pour leur suggérer d'en faire eux-mêmes de temps en temps de leur propre chef.
jeudi 27 mars 2008
La mauvaise pensée du jour...
Il est quand même dommage d'avoir à en arriver là pour avoir droit à un match sans Larqué sur TF1. Quant aux minutes de silence, je propose qu'à l'instar de toutes les gentillesses qu'on dit sur le ton du regret quand a sonné le glas, on profite du vivant des commentateurs pour leur suggérer d'en faire eux-mêmes de temps en temps de leur propre chef.
jeudi 20 mars 2008
OL - Sochaux 2-1
De ce match, je retiendrai l'efficacité d'un jeu long retrouvé avec Cris et Bodmer, la classe absolue de Benzema sur le contrôle amenant le 1er but et la bonne entrée d'un Delgado, qui m'est inexplicablement sympathique : ouvertures millimétrées, ballons dosés, peut-être une bonne carte pour la saison à venir. Ojala !
Depuis hier soir, on s'aperçoit que le tableau est plus dégagé qu'on ne pouvait le prévoir. Marseille emporte la palme du ridicule de la saison (bon, attention, on pourrait aussi les jouer), Bordeaux et Lyon représentent le football crédible, Metz et Paris la lie de la L1 puis après restent 3 clubs de L2 moyens (Amiens, Sedan, Dijon) et donc Carquefou dans son "fief" de la Beaujoire (je me marre).
Quoiqu'il arrive, je me demande comment m'enthousiasmer pour cette Coupe Pitch avec des matches mardi-mercredi que de toutes facons je n'irai pas voir. L'arrivée en quarts rend la chose un peu plus excitante, il faudra quand même parvenir dans ce vilain SDF pour trouver un rien de motivation
Pour mémoire, c'est un doublé de Benzema qui nous a sorti du guépier...
mardi 18 mars 2008
Juninho, Chabrol et Trincamp
lundi 17 mars 2008
Monaco - OL : 0-3
L'ASM m'a vaguement rappelé dans l'apathie l'OL qu'on a vu jouer au Mans à quelques jours de la venue de Manchester, sauf qu'évidemment à Monac, je ne sais même pas si on a la Coupe de France comme excuse... et puis avec le temps que je consacre à l'OL, je dois confesser un déficit d'attention aux effectifs des autres équipes (nota : penser à remettre le France Foot de début de saison dans les toilettes pour être mieux à jour à l'avenir) , conséquence immédiate : je ne connaissais pas la moitié des joueurs en face ! Dire que Monaco c'est l'Argentine relèverait d'une exagération un rien galopante et témoignerait d'une imagination immensément fertile, néanmoins, le retour des Ultras Monaco et la présence du toit suffit à créer plus d'ambiance qu'au Mans ou au SDF pour un match de L1... c'est apparemment insuffisant pour motiver les mercenaires qui courent parfois sur le pré et dans le rôle du lutin sympa sous-traitant en cadeaux de Noel, le jeune Muratori fit merveille face à un Keita auquel il suffit souvent de boucher le chemin du but pour qu'il se mette à partir en touche balle au pied tout seul comme un grand.
Allez foin de sarcasmes, c'était Noel donc la treve des confiseurs, toute la famille faisait semblant d'être heureuse d'être réunie dans l'attente des cadeaux du gars en rouge et blanc et l'OL n'a pas eu à attendre longtemps le déluge d'offrandes, sans pressing sur lui, Bodmer a passé son match à régaler le conclave d'un jeu long dans un fauteuil pour Keita ou Clerc en seconde mi-temps, Boumsong a fait un petit pont, Cris a fait du Cris et Keita a fait le match de sa vie Lyonnaise, même si ca ne ressemble pas toujours à du football. Benzema a eu une inspiration à la fois géniale et gourmande avant de regagner le banc... mais après avoir mordu dans sa feinte, Ruffier finit par revenir dans ses pieds et sauver un but tout fait.
Quant à l'ambiance, les Lyonnais semblaient fatigués par le voyage et le peu de suspens du match sembla achever les dernières étincelles de bonne volonté. Côté Monégasque, en revanche, l'après-midi fut animée avec l'emploi de moult articles pyrotechniques et l'intervention des forces de l'ordre de la Principauté pour rétablir le bon droit.
On a entendu parler également d'un pur moment de Rockn'Roll entre des groupes Lyonnais et Niçois quelque part sur une plage voisine pour un "boeuf" improvisé avant le match, un peu à l'image du concert de Bertignac au SDF en lever de rideau, en un peu plus saignant toutefois. Les ambiances musicales sur un bord de mer, avec le crépitement de quelques flammes et les chants qui s'élèvent vers le ciel, c'est très carte postale, mais ca ne manque pas de cachet pour autant. Cela rendit semble-t-il le voyage plus intéressant pour les voyageurs Lyonnais venus de si loin.
Pour mémoire : Monaco - OL 0-3 : doublé de Keita + but de Fred
vendredi 14 mars 2008
Tirage au sort
Qui a dit que la Francedufoute était moribonde ?
Roma - ManU
jeudi 13 mars 2008
Monaco, 16h
Il est assez amusant de constater que les déplacements à Monaco ne nous sourient que dans des circonstances étranges : un but superbe de Patouillard en 1995 - 96 pour une victoire 2-0 (but de Maurice) ou une tête brossée (rapport à la coupe) de Laigle en 2000-2001 à quelques jours d'une autre tête du même Pierrot qui nous qualifia pour le second tour de la Ligue des Champions face à Olympiakos (l'un des matches les plus longs de l'OL...). En 1993/94 ou la saison suivante, l'OL avait obtenu le nul là-bas 1-1 avec deux buts contre leur camp, un match de gentlemen assurément... En 2004, la défaite 3-0 de l'OL à Louis II avec notamment une très belle passe en retrait de Réveillère, au terme d'un match pourtant pas mal de l'OL avait eu pour effet de reléguer notre club à 10 points des Monégasques et de susciter un sentiment de révolte et d'injustice (on n'avait pas été moins bons qu'eux) chez nos joueurs avec le résultat que l'on connait. C'est ça Monaco, tout en paradoxe, à l'image d'un Prince Albert qui colle des gamins à des grosses hôtesses de l'air au lieu de se taper Claudia Schiffer, même avec sa tête de consanguin.
Pour ce samedi 16h, le retour de Cris me rend globalement plus confiant mais il faudra se passer de Govou et Juni. Ca sent malheureusement le retour du Keita, ou peut-être une chance pour "Chelito". Dans la série des choses à redouter : les poètes qui jouent (du crampon) à Monaco, les supporters Niçois du voisinage et... la poursuite de la tendance négative de l'OL à Louis II.
Nous verrons bien.
Rien à voir : Le stade Louis II et Louis II de Bavière.
La Damnation d'Anthony
A quand la première à l'ONL ? (Opera National de Lyon...)
mardi 11 mars 2008
OL - Bordeaux 4-2
Mais voici que je me disperse, je parle, j'écris mais n'en viens toujours pas au match retour dans un contexte assez similaire, avec un OL éliminé encore de la Ligue des Champions (2 fois éliminés de la LdC dans la même saison, faut le faire !), une presse au taquet et la francedufoute prête à nous tomber dessus.
Dans pareil contexte, j'avoue que mon attention quant aux choses du pré stricto sensu a tendance à vagabonder et à se laisser gentiment distraire par la pression du match - C'est là le problème des matches face aux Girondins que j'évoquais en ouverture. Je n'ai jamais eu l'intention de concurrencer quelque quotidien torchonné sportif que ce soit en écrivant sur ce blog mais plutôt de retranscrire mes impressions du fond du fessier sur lequel je me juche lors des matches. En l'occurrence, après avoir parlé du match et lu à droite à gauche, j'avoue que ma perception de celui-ci sur le moment fut assez étrange et pour le moins inexacte. L'euphorie sur les deux buts de Bodmer et celui de Benzema n'eut d'égal en intensité dans ma poitrine que la crainte qui nouait mon estomac quand Bordeaux n'était qu'à un but de l'égalisation. Le but de Keita (oui, oui, Kader Keita...) s'avéra un soulagement incroyable tant je m'étais fait une montagne de la menace bordelaise (avais-je oublié la présence de Cris ? qu'il me pardonne si ma foi a vacillé...).
Dans ce Virage Sud pas très en forme en ce moment, j'ai passé mon temps à brailler en espérant entraîner mes voisins, balancer des restes de confettis sur la tête de mes potes, lancer les reliefs de rouleaux de PQ et taper dans mes mains... un match assez premier degré vous dis-je et une bonne dose de joie pour ponctuer une semaine pourrie ; alors, hormis le coup de coude d'Henrique sur Cris, les buts des uns et des autres, la tête de Diarra, celle de Benzema sur la barre et l'occase de Wendel sortie par Coupet à la 41+1è minute, je ne saurais rien raconter de très constructif. En sortant, je réalisais que le VS avait pas mal poussé finalement, que l'OL avait 6 points d'avance sur Bordeaux et donc qu'on avait connu de pires moments dans nos vies de supporters !
Merci à Louise pour la photo du Sud...
C'est pas fini !
PARIS, March 11 (Reuters) - UEFA's disciplinary committee will rule next week on the aiming of a laser beam by Olympique Lyon fans on Manchester United players during their Champions League match at Gerland last month. "UEFA has opened disciplinary proceedings against Olympique Lyonnais for the improper conduct of the club's supporters," the European body said in a statement posted on its Web site (www.uefa.com). The hearing by UEFA's disciplinary committee will take place on March 20, the statement added. A green laser light appeared several times on Cristiano Ronaldo's face during the first knockout round, first leg, which ended in a 1-1 draw. Manchester United went through to the last eight with a 1-0 home win two weeks later.
Des supporters lyonnais maltraités à Manchester !
De mémoire de supporters lyonnais, jamais l'accueil dans un stade n'avait été aussi glacial que celui vécu à Old trafford. Il a même tourné au cauchemar pour une vingtaine d'entre eux ayant déboursé jusqu'à 440 euros pour s'offrir le voyage.
En réalité, plusieurs Lyonnais furent traités de manière méprisante par les stadiers anglais au point d'être « éjectés » du stade au bout D'une minute de jeu. Devant le risque de conflit entre les stadiers lyonnais et les stadiers mancuniens, Annie Saladin, responsable des déplacements de supporters de l'OL, et qui est à Lyon une madame sécurité reconnue, a préféré faire en sorte que les stadiers lyonnais quittent eux aussi l'enceinte.
« J'ai été refoulée de manière indigne en étant insultée. J'avais eu un très bon contact avec le responsable de la police locale, en amont tout s'était bien passé, mais une fois à l'intérieur du stade, c'est devenu de la folie », souligne Annie.
A Old Trafford, Manchester ne tolère aucun supporter debout, et les stadiers anglais qui, semblent-ils, ont tous les pouvoirs, en ont donc abusé : « J'attends d'avoir tous les éléments. Tous nos supporters ne sont peut-être pas exemplaires, certains ont peut-être voulu rester debout, mais ce n'est rien par rapport aux très nombreux Anglais, venus avec des faux billets, ayant abusé de l'alcool, que nous avons toléré à Gerland en les respectant car nos stadiers ont des consignes.
Nous étions dans un coin du stade. On ne dérangeait personne. Nous avons essayé de dialoguer mais nous avons été méprisés. Nous sommes choqués », ajoute Annie. L'OL a fait un rapport à l'UEFA sur l'accueil très particulier de MU, en espérant qu'une certaine justice soit rendue.
Avec pas loin de 180 matches à l'extérieur pour aller voir l'OL un peu partout, il ne m'a pas fallu fouiller longtemps ma mémoire de poisson rouge pour trouver des exemples d'accueil du même tonneau, l'accent nord-anglais en moins peut être.
lundi 10 mars 2008
Pour en finir
Retour en photos sur le match de mardi dernier avec la livraison que m'a envoyée l'ami Bud qui a joué du zoom toute la soirée pour les fidèles de Lyonzinho.
Quelques images caractéristiques de la soirée :
Le décorum de la Ligue des Champions quand commencent les choses sérieuses, ca vaut pas le Losc au SDF, certes ;-)
Le sens de l'histoire du public Mancunien (qui espère ajouter 2008 à la collec on imagine)
Juni à la baguette...
... pour Cris (notez l'attitude de notre Cangaceiro !)
Attitudes révélatrices de Kallstrom et Govou au milieu de terrain
Toulalan au combat
vendredi 7 mars 2008
L'OL et le Torchon
Je n'irai cependant pas jusqu'à prétendre que je suis surpris !
Le communiqué en question, pour les archives :
Revue de presse
Bonne lecture à ceux qui en ont encore le courage
jeudi 6 mars 2008
Pourquoi ??
Les joueurs de L1 vont se mobiliser pour la libération des otages en Colombie, à l'occasion du sixième anniversaire de l'enlèvement d'Ingrid Betancourt, a indiqué jeudi la LFP. Ils porteront ce week end, durant l'échauffement, un tee-shirt ''Libertad para Todos'' (Liberté pour tous) pour afficher leur soutien.
Précurseurs dans l'action, cette initiative couillue ferait naître des vocations : Le championnat Indonésien fera débuter ses matches avec 5 minutes de retard pour protester contre les incarcérations arbitraires du Tchad et les équipes de deuxième division écossaise pénètreront sur le terrain en se tenant par la main afin de signifier leur solidarité avec l'unité de la Belgique.
Bravo à tous ! Serait-il cependant possible de ne PAS faire chanter cette merde de Renaud avant les rencontres de L1?
ManU - OL 1-0
Sur ce match, beaucoup de choses ont d'ores et déjà été écrites et pas que des fausses. Nous sommes allés à Manchester comme Sochaux est venu chez nous : pour défendre. Je m'explique : Sochaux, conscient de sa valeur inférieure a débarqué à Gerland dans l'idée de défendre et d'exploiter une occasion. Le plan a failli marcher, ce qui est d'autant plus louable qu'ils ont commencé le match en prenant un but sur corner dès la 2è minute. Par la suite, ils ont endormi l'OL et mis à profit un gag défensif lors d'un remplacement avorté, puis continué à défendre.
Dans l'état d'esprit, c'est exactement ce qu'a fait l'OL mardi soir. Conscient de sa valeur moindre, l'équipe est allée défendre à Old Trafford, inlassablement, avec le seul Benzema pour se démerder lors des contres. Govou n'a pas été très dangereux dans son rôle de joueur de couloir destiné à bloquer son vis à vis, Ben Arfa, brouillon, imprécis et décidé à être le héros de la soirée. Benzema est venu chercher à 50 - 60 mètres les ballons qui n'arrivaient pas dans sa zone de jeu. Sans personne pour l'épauler dignement, il n'a eu d'autre solution que de tenter sa chance de loin, sans réussite, sans cadrer. Kallstrom a aussi essayé de frapper de loin, avec le même sentiment d'impuissance et sans plus de précision. Juninho s'est dispersé dans des tâches défensives qui rendent son rôle un peu trop difficile à son âge désormais avancé. Toulalan fut au four et au moulin, compensant partout, notamment sur l'aile gauche sur laquelle les Manx avaient décidé d'appuyer. Les latéraux inoffensifs et le système de jeu outrageusement timoré nous rendaient vulnérables aux montées des latéraux Mancuniens. Grosso... bon... Belle prestation de Cris - Squilacci sous la pression.
Un constat me navre : apeuré par ManU, j'aurais adopté la même tactique que Perrin à l'aller comme au retour car je pense qu'avec Clerc devant Réveillère à Gerland, nous avons joué le 0-0 comme je pensais qu'il fallait le jouer. Puis au retour, pensant les Mancuniens un peu endormis par leur aisance en championnat et certaines phases conquérantes du match aller, j'aurais eu tendance à jouer modestement les Sochaliens. Voyant Govou peiner comme il a peiné et conscient de la nécessité d'un miracle pour nous sortir de ce mauvais pas, j'aurais naïvement misé sur le banco Keita dans la dernière demie-heure. A peu de choses près, c'est ce que Perrin a fait et je trouve ça navrant... navrant qu'un entraîneur d'une équipe prétendumment ambitieuse n'ait pas plus d'imagination qu'un gone qui se fatigue plus les cordes vocales que les méninges dans son virage ou son parcage. Perrin est un bon entraîneur de L1, peut être mais pas un manager de grand club et on est en droit d'en vouloir à JMA et consorts d'avoir eu la prétention d'imaginer que la culture du club était à ce point grande à l'OL que le premier bourricot venu était capable de gagner le titre haut la main et de passer pour un génie du coaching. Les saisons passées, on me disait souvent qu'Houllier n'avait pas tout à fait l'envergure pour nous amener au sommet et qu'à l'approche des dernières marches une certaine frilosité nous ferait trébucher... Ca fait longtemps que je n'avais pas eu l'impression d'être aussi loin des dernières marches qu'aujourd'hui.
Concernant la suffisance de l'encadrement du club dans le choix d'un entraîneur, le constat est relativement le même pour les joueurs puisqu'après avoir prétendu remplacer un Diarra par un homonyme frelaté, on se fourvoie régulièrement dans le choix des joueurs nécessaires, recrutant cher au lieu de recruter judicieusement, pareil en cela à un OM venant de vendre un Drogba quelconque. La liste est longue et il convient de ne pas en exclure un gars comme Bodmer qui n'apporte rien.
L'edito au torchon
La défaite en Ligue des Champions marque depuis quelques années un tournant dans la saison, elle coïncide généralement avec le retour des beaux jours et le moment où on peut se préoccuper d'autre chose que de ballon. Finale de Coupe de la Ligue ou pas, pour continuer à vibrer, il faut au moins un championnat serré et malheureusement c'est le cas cette année. Je me satisfais très facilement de l'absence de suspense en Ligue 1, si je pouvais voir l'OL champion à la Chandeleur, je serais ravi ! Cette année, non seulement Pâques arrive tôt mais les incertitudes risquent de durer jusqu'à l'Ascension, voire Pentecôte, c'est à dire début mai. Nous verrons bien.
Puisque nous en sommes aux métaphores religieuses du calendrier, permettez moi d'oser celle-ci : L'élimination en Ligue des Champions est généralement synonyme de la Trinité des éditos pénibles dans le Torchon à notre encontre. Cette succession se décline généralement ainsi :
- Jour du match : l'OL va-t-il enfin le faire et gagner le coeur de la Francedufoute ?
- J+1 : l'OL décidément n'y arrive pas
- J+2 : Pourquoi l'OL n'y arrive pas et pourquoi ca nous fait presque plaisir ?
Aujourd'hui 6 mars, faites le calcul, nous en sommes à j+2 et après avoir bien appuyé sur les lacunes de l'OL dans son édition d'hier, "le torchon" se paie encore le club et ses dirigeants avec apparemment un plaisir certain et l'utilisation de moyens détournés. Le détour passe par Arsenal et ses "Frenchies". On pensait que la Francedufoute nous ficherait la paix avec Arsenal depuis les départs de Titi / Wiwi / Pipi, mais ca n'a pas duré bien longtemps.
La Francedufoute est un concept étrange, une communauté qui s'ignore en présentant une homogénéité surprenante : au moment d'embarquer mardi pour le John Lennon Airport, un membre de ladite communauté et apparenté à la sous-espèce dite du footix expliquait en bon spécialiste du football à ses compagnons de voyage qu'en Angleterre, le football, c'était ("tout d'même")autre chose et qu'il y avait notamment plusieurs clubs par ville : 2 à Manchester, 2 à Liverpool par exemple - "Tu vois à Manchester, ya Manchester United et Everton !"- mais surtout 7 à Londres -"pas moins de 7 clubs professionnels à Londres, tu vois : Arsenal... et puis et puis... plein d'autres". Mondialisation oblige, Arsenal a depuis près d'une décennie remplacé "lé verres" dans le coeur de la Francedufoute, même si malheureusement les portes de Gerland ne sont pas complètement imperméables à cette coterie. Les prophètes des Gunners sont principalement Canal, "le torchon" et le gros Ménès. Grand bien leur fasse, ainsi soit-il.
Je vous laisse découvrir par vous mêmes l'édito du jour (en cliquant pour agrandir si besoin), je considère son aspect "regardez comme vous êtes nases et encore plus si on compare à Arsenal" assez débectant. Le dernier "mouvement" de ces quelques lignes, qui n'ont rien de symphoniques, venant nous expliquer en quoi selon eux nous resterons toujours médiocres me ferait vomir de plaisir si j'étais sûr d'avoir le courageux éditorialiste masqué à portée de bouche.
Dommage, les gars
Cinq cent supporters bordelais seulement prendront place à Gerland pour le choc entre Lyon et Bordeaux, dimanche (20h55). Etonnant quand on sait que le stade lyonnais peut accueillir jusqu'à deux mille supporters adverses. Mais les amateurs se sont réveillés un peu tard, ont expliqué les responsables des Girondins à L'Equipe, jeudi. Lorsque l'OL leur ont demandé combien de places réserver, il y a quelques semaines, «il y avait à peine 500 candidats» pour le déplacement chez le sextuple champion de France, justifie David Lafarge, le responsable sécurité du club. «L'engouement poupaire est réel depuis la victoire contre Paris (3-0, dimanche dernier). Mais la réponse était déjà donnée», poursuit-il. «Les vrais supporters du collectif Virage sud, ceux qui font tous les déplacements, auront leur place. Les passionnés de dernière minute qui se réveillent trois jours avant, non.»
Je ne me souviens pas que les Bordelais remplissent systématiquement 500 places à Lyon non plus, même s'ils s'en sortent au niveau déplacement !
mercredi 5 mars 2008
Résolution
Mais les recettes de Ligue des Champions pour les matches de poule semblent différer dès lors qu'il s'agit de matches à élimination directe et après une journée de vacances passée à bouquiner dans un café de chaîne à Manchester (c'est dingue comme l'Angleterre ne m'inspire ni ne m'évoque quoi que ce soit !), je suis rentré dès ce matin au boulot avec pas mal de retard à l'arrivée, j'avoue ! Mais quel calvaire !! que de maîtrise malgré ma courte nuit, ma patience mise à rude épreuve par les contrôles du John Lennon Airport de Liverpool et la déception de l'élimination !! bref, quel sang-froid pour ne pas avoir collé une seule droite à tous les crevards venus à la pêche aux mauvaises nouvelles avec un air compatissant plus ou moins mâtiné d'un sourire goguenard. Je déteste les retours au bureau les lendemains d'élimination !!
Nota pour les prochaines années : toujours prendre, au moins, une journée de congés le lendemain d'une élimination en Ligue des Champions !
dimanche 2 mars 2008
Lille - OL 0-1
Enfin ! Cris est revenu ! et cela doit constituer la première bonne nouvelle quant à l'évolution de l'effectif depuis de longs mois. Hier au stade de France, auquel je me suis rendu nanti d'une invit' puisqu'il n'y avait pas de raison que je fasse partie des 12 personnes qui ont dû payer leur place, dès l'échauffement, on a retrouvé Cris, parlant à ses coéquipiers, et malgré l'éloignement des tribunes renoué avec sa présence physique. Dès le début du match, sa première intervention fut pareilles à celles du passé : sûre et autoritaire. Dans sa surface Cris a intercepté le ballon dans les pieds de l'attaquant et est parti balle au pied.
Par la suite, ses montées furent rares mais sa présence a beaucoup rassuré l'équipe et ses quelques ouvertures de 30-40 mètres dans les pieds des latéraux font du bien, quand on compare à l'ordinaire de la relance que l'on nous a servi depuis le début de la saison.
Pour moi, Cris est indiscutable mardi à Manchester et je serais plutôt d'avis, si vous me permettez de continuer à le donner à tout bout de champ de l'associer à Boumsong plutôt qu'à un Squillaci qui finit par m'inquiéter cette saison. Se pose bien entendu la question de la complémentarité entre 2 défenseurs centraux n'ayant jamais joué ensemble.
Si je trouve le courage de trier toutes les photos de l'après-midi au SDF, j'écrirai un article sur les "à côtés" du match, du Gospel à Bertignac, mais il semble que le décorum a un peu désorienté les joueurs ainsi que Cabaye (je crois) l'a dit ce matin sur F2. D'un côté comme de l'autre, le match donna l'impression d'être joué à 2 à l'heure, avec un concours d'imprécision technique que les Lillois remportèrent haut la main. Dans ce contexte apathique, Bodmer tira son épingle du jeu, Benzema finit par s'énerver de jouer à un poste qui ne lui convient pas (j'en ai parlé la semaine dernière, qu'est-ce que Perrin fait à l'user à un poste où la répétition des courses va finir par le faire mourir?) mais avait auparavant lancé Clerc sur le but de Fred, dans un registre de... milieu relayeur : pauvre Karim ! L'OL disputa le match sans trop courir ni s'employer et l'emporta face à un Losc toujours aussi efficace pour jouer du physique mais bien embêté quand il s'agit de jouer au football avec le ballon dans les pieds. Fred s'énerva gentiment tout au long du match mais marqua un but suave d'avant-centre, il ne tardera peut être pas à retomber dans certains de ses travers, c'est ma crainte à son sujet... Réveillère a montré qu'il n'aimait pas jouer à gauche, Clerc manqua une tête dans sa surface à la reprise et cela faillit nous coûter l'avantage. L'entrée de Ben Arfa a fait beaucoup jaser a posteriori, mais si l'on se cantonne au terrain, elle est à classer dans les apports concluants de notre jeune diva, qui a gagné sa place de titulaire au "théatre des rêves" demain. Même s'il a enrhumé quelques Lillois lors de son entrée en jeu, Ben Arfa a joué dans un registre assez sobre, ou juste, pour être précis.
Mensonges !
Dans la même série des fantasmes sur le hooliganisme, Le Monde et L'Equipe ont fait état d'une rumeur de "fight"entre les Niçois d'un côté et une alliance Sainté - Lyon de l'autre ce soir en marge du déplacement de l'OGCN à GG.