Dans la panoplie des émotions "collatérales" offertes au supporter de foot, celle que j'affectionne particulièrement est l'attente du tirage au sort de la Ligue des Champions, bien plus que le marché des transferts (qui me gave en fait) par exemple. On a beau avoir la chance d'avoir une équipe plutôt en forme depuis une dizaine d'année, les déplacements récurrents en France finissent parfois par lasser... quand on a vu 10 fois Bollaert, franchement, les matches en hiver un dimanche soir dans un froid de gueux et avec passage préalable par leur enclos à bus visiteurs qui ressemble à un camp de concentration + la fouille presqu'intégrale, tend à modérer l'enthousiasme des plus combatifs. La question ne se pose a priori pas cet année pour Bollaert, il est vrai.
La Ligue des Champions, la Coupe d'Europe en général restent des terrains de découverte où l'ultra blasé retrouve son âme d'enfant et sa passion du voyage. Le passage de l'OL dans le chapeau 1 (devant l'Inter et le Real qui plus est) constitue un évènement un rien paradoxal puisque les deux saisons passées ont marqué un repli de notre club en Coupe d'Europe, mais la base de calcul incluant les 5 dernières saisons récompense la régularité Lyonnaise dans l'antichambre des grands clubs (3 fois dans les 8 meilleurs, 2 fois dans les seize, si on ne prend en compte que la LdC). Cette année donc, avec le passage du chapeau 2 (dans lequel nous devions trainer depuis pas mal de temps) au chapeau 1 change la donne... Les saisons précédentes, la contemplation du chapeau 1 prenait des parfums de nostalgie plus sûrement que des exaltations de découverte. A part Liverpool et Chelski, nous avons rencontré toutes les équipes du chapeau 1...
Passons donc au chapeau 2, que l'on connait pas mal non plus, mine de rien : nous avons déja eu l'opportunité de visiter les stades du PSV (beurk), de la Roma (ouch !), de Porto, du Werder et déja affronté le Bayern deux fois, mais celui-ci a entretemps troqué son vieux OlympiaStadion ouvert à tous les vents contre une Allianz Arena à l'architecture pneumatique plus affriolante pour le supporter de foot qui n'aime pas les pistes d'athlétisme. En 2004, nous étions passés devant en J9 sur le chemin de Prague, lors d'une halte un peu décevante à la Fête de la Bière (les véhicules ralentissant aux abords du stade pour le regarder provoquaient un embouteillage !). Restent donc à découvrir le pueblo levantin de Villareal pour lequel je n'avais pas fait de détour en 2000 lors de notre périple à Mestalla, le stade du Sporting Portugal pour une revanche de la demie-finale de C2 1964 (Saudade, fado et Lisboa), et le nouveau stade Olympique (ex-Communale) de la Vecchia Puttana Turinoise qu'il faudra bien aller visiter un jour !!
Chapeau 3 : Exit Bordeaux et Marseille qu'on ne connaît que trop bien et que nous ne pouvons pas affronter. Nous connaissons déja les stades du Chihuahua Bucarest, du Celtic et de Fenerbahce (que de souvenirs pittoresques aux marches de l'Europe), je m'abstiendrais volontiers de chopper les deux premiers. Restent donc le Pana (qui remplace d'une certaine façon l'Olympiakos et je n'ai jamais mis les pieds en Grece), le FC Bâle et ses méchants supporters (tu parles d'un dépaysement !) ainsi que le brillant Zenith St Petersbourg avec son Arshavin, son Musée de l'Ermitage, sa Coupe de l'UEFA sous le bras et les difficultés à avoir un visa !
La Ligue des Champions, la Coupe d'Europe en général restent des terrains de découverte où l'ultra blasé retrouve son âme d'enfant et sa passion du voyage. Le passage de l'OL dans le chapeau 1 (devant l'Inter et le Real qui plus est) constitue un évènement un rien paradoxal puisque les deux saisons passées ont marqué un repli de notre club en Coupe d'Europe, mais la base de calcul incluant les 5 dernières saisons récompense la régularité Lyonnaise dans l'antichambre des grands clubs (3 fois dans les 8 meilleurs, 2 fois dans les seize, si on ne prend en compte que la LdC). Cette année donc, avec le passage du chapeau 2 (dans lequel nous devions trainer depuis pas mal de temps) au chapeau 1 change la donne... Les saisons précédentes, la contemplation du chapeau 1 prenait des parfums de nostalgie plus sûrement que des exaltations de découverte. A part Liverpool et Chelski, nous avons rencontré toutes les équipes du chapeau 1...
Passons donc au chapeau 2, que l'on connait pas mal non plus, mine de rien : nous avons déja eu l'opportunité de visiter les stades du PSV (beurk), de la Roma (ouch !), de Porto, du Werder et déja affronté le Bayern deux fois, mais celui-ci a entretemps troqué son vieux OlympiaStadion ouvert à tous les vents contre une Allianz Arena à l'architecture pneumatique plus affriolante pour le supporter de foot qui n'aime pas les pistes d'athlétisme. En 2004, nous étions passés devant en J9 sur le chemin de Prague, lors d'une halte un peu décevante à la Fête de la Bière (les véhicules ralentissant aux abords du stade pour le regarder provoquaient un embouteillage !). Restent donc à découvrir le pueblo levantin de Villareal pour lequel je n'avais pas fait de détour en 2000 lors de notre périple à Mestalla, le stade du Sporting Portugal pour une revanche de la demie-finale de C2 1964 (Saudade, fado et Lisboa), et le nouveau stade Olympique (ex-Communale) de la Vecchia Puttana Turinoise qu'il faudra bien aller visiter un jour !!
Chapeau 3 : Exit Bordeaux et Marseille qu'on ne connaît que trop bien et que nous ne pouvons pas affronter. Nous connaissons déja les stades du Chihuahua Bucarest, du Celtic et de Fenerbahce (que de souvenirs pittoresques aux marches de l'Europe), je m'abstiendrais volontiers de chopper les deux premiers. Restent donc le Pana (qui remplace d'une certaine façon l'Olympiakos et je n'ai jamais mis les pieds en Grece), le FC Bâle et ses méchants supporters (tu parles d'un dépaysement !) ainsi que le brillant Zenith St Petersbourg avec son Arshavin, son Musée de l'Ermitage, sa Coupe de l'UEFA sous le bras et les difficultés à avoir un visa !
Chapeau 4 : Mis à part Kiev où je n'avais de toutes façons pas pu me rendre, rien que de l'inédit, de l'étrange, du lointain, voire du bizarre !
Donetsk : 2 clubs au noms mignons : Metalurg et Chaktor... le second joue la Ligue des Champions et le bled se situe à 800 bornes à l'est de Kiev, oui, c'est loin !
Fiorentina : la Viola est un club mythique avec un public qui vaut le coup d'oeil. La Toscane, les charmes de la cité du Calcio Storico, le Musée des Offices, le stade Artemio Franchi. La Viola qui a réussi à grimper 4 échelons en 3 ans (!) il y a peu et qui revient petit à petit dans le gotha italien sans beaucoup de points UEFA... un club sportivement à éviter.
Atletico Madrid : malgré une passion sincère pour l'Espagne et Madrid en particulier, malgré le fait que je commence à bien connaître la ville et que Vicente Calderon constitue une alternative intéressante à l'ambiance policée de Bernabeu, j'aimerais bien éviter aussi les "matelassiers" qui viennent d'atomiser Schalke. Encore une équipe qui revient de loin, mais avec un gros effectif (Aguero... Coupet !)
Kiev : un grand stade vide... déja joué mais apres tout...
Cluj : les correspondants roumains de nos voisins les verts, il parait que la ville est universitaire et ne manque pas d'intérêt. C'est loin de Bucarest (tant mieux), ca ressemble déja à l'Europe porfonde, vers la Hongrie, etc...
Borisov : Le club dont je n'avais pas entendu parler, sur la Berezina... plus exotique, à part le Khamchatka et les Iles Marquises, je ne vois pas :-) Un voyage potentiel dans la dernière république stalinienne d'Europe. Oh Yeah ! Ils ont sorti Anderlecht -chef d'oeuvre en péril- au deuxième tour préliminaire. 1.5 mios euros de budget. BATE (le nom du club) lui vient de l'usine automobile de la ville. (merci LeTorchon)
Anorthosis Famagouste : Chypre, l'histoire, le soleil et la mer et parait-il aussi Cédric Bardon qui a échoué dans ce port Chypriote après 2 saisons à Sofia. Ils viennent de sortir un autre port fameux de la mer Egee : le Pirée et l'Olympiakos.
Enfin Aalborg, Danemark, ce qui ne m'inspire guère qu'une évocation de la Carlsberg : c'est mince ! Etant donné que je ne crois pas un instant qu'en allant là-bas, je serais en mesure de chopper des blondasses fortement lochées, je me contente de me réjouir qu'ils aient sorti Kaunas... les Kaunas et le foot font rarement bon ménage.
A voir vers 18h...
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