jeudi 7 août 2008

Reveillère parle de Puel et Perrin

Déja Cris l'autre jour avait mis en avant la façon de travailler de Puel en révélant tout le bien qu'il en pensait. Un retour à des règles plus strictes, à un état d'esprit conquérant et une mobilisation de tout le groupe autour d'un objectif donné. Aujourd'hui, c'est Réveillère, d'ordinaire discret qui compare les méthodes de travail de Puel et Perrin. Si l'OL s'en est sorti lors des dernières saisons grâce à la qualité de son effectif, l'envie semblait légèrement émoussée. Il semble que ces qualités de volont, de travail et d'abnégation sont de retour avec Puel. Apparemment, ca ne moufte pas dans le vestiaire, Puel ne donnant pas l'impression d'apprécier beaucoup les histoires d'égo, de diva et de clans.
J'aime l'idée que l'OL ne se laisse pas aller à une décadence concevable (pas légitime, attention !) du fait de l'abondance de titres et de la marge vis à vis des autres équipes de Ligue1. Cette saison, Marseille (avec Gerets, LA recrue de l'an dernier) et Bordeaux (peut être) semblent en mesure de donner du fil à retordre. Nous verrons bien mais dans cette éventualité, je ne suis pas fâché de voir notre club se renforcer, se restructurer et se donner les moyens psychologiques (ca fait un peu pompeux, j'ai pas mieux, désolé !) de maintenir l'écart.

Lisons donc Réveillère dans LeTorchon.fr :

«Avec Perrin, c'était tendu»
Six mois plus tard, le contexte est le même à l'OL : Clerc est toujours là et donc Réveillère aussi ! Oui, mais l'entraîneur a changé. « Avec Claude Puel, les choses ont été claires dès le début : il n'y a pas de titulaire, les meilleurs à l'entraînement, ceux qui se battent pendant la semaine, joueront le week-end. Pour moi, c'est ça la vraie définition de la concurrence. La saison dernière, j'ai perdu trop de temps à comprendre le fonctionnement et à savoir pourquoi je jouais ou pourquoi je ne jouais pas. Là, c'est priorité au terrain. Ça me va. »
Sans vouloir « cracher dans la soupe », Réveillère, de manière globale, ne trouve pas beaucoup d'arguments en faveur de Perrin. « Avec lui, ça n'a pas été facile dès le début. C'était très tendu avec pas mal de joueurs. Malgré le doublé, on a bien vu qu'il ne pouvait pas rester. Pour reprendre les choses en main, le club avait besoin d'un nouvel homme fort et Claude Puel est celui-là. » Principal apport : la rigueur. « Dans un groupe, il y a des règles de vie collective. On est 25. Si chacun fait son truc de son côté, on ne peut pas s'en sortir. Sur le terrain, c'est pareil. Les 11 joueurs doivent attaquer ensemble et défendre ensemble. Si certains lâchent, cela peut poser des problèmes. » Rigueur tactique et physique, mais aussi participation active aux entraînements... assurément, Puel donne le bon exemple. « Depuis qu'il est là, il a boosté tout le monde », se réjouit Réveillère qui, lui, en a profité pour retrouver le sourire.

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