Belle soirée hier, en partie grâce au football et à l'équipe de Russie qui a confirmé les bonnes manières que nous avions entr'aperçues lors de la tripotée qu'elle prit au premier match contre l'Espagne. Un jeu léché, des solutions pour le porteur du ballon, du mouvement, un jeu collectif, des appels, une circulation de balle fluide, bref un vrai bonheur ! Pas étonnant que Gus Hiddink ait réussi à gommer cette naïveté qui leur a coûté cher face aux Espagnols, nul n'est besoin de rappeler que son PSV 2005 n'avait rien de naïf, snif ! Sans vouloir tracer des parallèles tirés par les cheveux et des transitions peu subtiles -je vous épargnerai le couplet Arshavin / Noureev- la nuit s'est poursuivie avec Singin' in the Rain, diffusé en hommage à Cyd Charisse décédée récemment. Celle-ci avait commencé la danse dans une troupe de ballets russes (avec la soeur de Nijinski à la baguette) dans les années 30, a fait de la figuration dans Mission to Moscow (Michael Curtiz, 1943) et joué dans un remake de Ninochka, intitulé La Belle de Moscou... voila pour la transition vaseuse. Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, j'ai donc vu hier soir et pour la première fois Singin' in the rain, dans lequel la contribution de CC me semble aussi hallucinante qu'elle est muette (une scène, pas un mot), des gambettes incroyables, assurées pour 5 millions USD à l'époque...
Je ne sais pas si Zlatan a assuré l'or qu'il a dans les jambes, mais, hier, son assureur éventuel a dû se faire du souci, tant il semblait déraisonnable de disputer l'intégralité du match dans son état d'hier. Comme c'est une tête de con et qu'on n'a pas oublié l'Ajax 2002, on ne va pas pleurer non plus.
Singin' in the rain, c'est aussi le générique final d'Orange Mécanique, un brin de légèreté musicale après Beethoven, Purcell et Rossini déformés au synthé... Orange mécanique et son charabia pseudo-russo-anglais... comme quoi (sans parler de l'influence du film pour des bataillons de supporters énervés) tout est lié, je vous dis !!
Mais qu'importe, hier, tout était joli agréable et léger (pas comme mes transitions, oui, je sais) : le jeu russe, les chorés de Gene Kelly... facile, enjoué et gracile... tout le contraire de la soirée de la veille : le jeu français et la demande en mariage de Domenech, façon "Josiane, je te demande ta main en direct sur le plateau du Millionaire ou chez Reichmann"
Savoir saisir les bons moments quand ils passent...
Je ne sais pas si Zlatan a assuré l'or qu'il a dans les jambes, mais, hier, son assureur éventuel a dû se faire du souci, tant il semblait déraisonnable de disputer l'intégralité du match dans son état d'hier. Comme c'est une tête de con et qu'on n'a pas oublié l'Ajax 2002, on ne va pas pleurer non plus.
Singin' in the rain, c'est aussi le générique final d'Orange Mécanique, un brin de légèreté musicale après Beethoven, Purcell et Rossini déformés au synthé... Orange mécanique et son charabia pseudo-russo-anglais... comme quoi (sans parler de l'influence du film pour des bataillons de supporters énervés) tout est lié, je vous dis !!
Mais qu'importe, hier, tout était joli agréable et léger (pas comme mes transitions, oui, je sais) : le jeu russe, les chorés de Gene Kelly... facile, enjoué et gracile... tout le contraire de la soirée de la veille : le jeu français et la demande en mariage de Domenech, façon "Josiane, je te demande ta main en direct sur le plateau du Millionaire ou chez Reichmann"
Savoir saisir les bons moments quand ils passent...
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