lundi 22 décembre 2008

Allez Noel !

Tout arrive ! L'OL a fini par gagner son dernier match de l'année civile. Après des défaites pénibles à domicile, des déplacements incroyables dans le brouillard ardennais, le froid Nancéien et j'en passe, l'OL nous a fait enfin plaisir samedi soir. Ca devenait presque une obligation après 4 matches sans victoire et 1 seul but marqué. Hormis une mésaventure automobile en fin de déplacement, le voyage en Normandie fut à peu de choses près parfait. Habillés de dimanche, l'étape gastronomique en Seine-Maritime fut à la hauteur, la ballade dans Caen plutôt sympa, le temps clément, la température douce...

Le parcage visiteur faisait plaisir à voir : 3 bus de Lyon : deux du Nord, un du Sud. Des drapeaux, de la bonne humeur, des chants, une prestation très sympathique tout au long du match, de quoi se réconcilier avec le football. La composition d'équipe nous réserva la bonne surprise de sortir Delgado du banc dans des conditions décentes pour lui... entouré par des joueurs sachant jouer au ballon, ce qui ne fait jamais de mal. Certes, ca n'etait que Caen en face, mais "Chelito" nous a donné beaucoup beaucoup de plaisir samedi soir. Une grinta toute argentine, une technique étincelante, beaucoup de vivacité, un 10 comme on n'en avait plus vu depuis longtemps à l'OL (pour des raisons tactiques, notamment). Pendant tout le match, Delgado est allé au contact, a donné du contre-pied, de la vitesse, distillé des passes, créé des brèches, a pris des coups et s'est relevé inlassablement pour retourner se battre. Prestation époutouflante, brillante et remarquée, récompensée par une passe décisive pour Benzema. Bizarre... nous marquons sur une action Juni - Delgado - Benzema... comme quoi, quand on aligne des joueurs de foot plutôt que des coureurs de fond...


Fred, titulaire attendu au tournant depuis ses déclarations de la veille dans Le Progrès a commencé son match en étant victime d'un attentat de Proment qui méritait le rouge et qui bien sûr, ne l'a pas pris... Pour le reste, une tête sur le poteau, pourtant à bout portant, des coups reçus, des coups simulés, des prises de balle sans sûreté et l'impression de ne chercher que le "une-deux" avec Benzema. Fred a eu du talent à son arrivée, il cherchait à marquer, audacieux, il était buteur. Il est médiocre aujourd'hui. C'est un immense gâchis.

Juninho, Cris, Boumsong, Kallstrom, Toulalan, l'OL a fait son boulot. De là à se montrer optimiste pour Barcelone...

Pour mémoire : Lyon bat Caen 1-0, but de Benzema.




Là-haut, une oeuvre "Futuriste" ou "Vorticiste" de David Bomberg vue à Beaubourg dans le cadre de l'expo : "les Futuristes à Paris".

jeudi 18 décembre 2008

Tirage au sort

Demain, c'est le grand jour... portable dans une main, l'autre sur le clavier pour prévenir les copains, un oeil sur la tv et l'autre sur l'écran au cas où un client pointe le bout de son nez au mauvais moment : demain, on va savoir où jouera l'OL en 1/8 de finale de Ligue des Champions. Le site d'EasyJet est naturellement dans les favoris pour préparer le voyage.

Les probas sont les suivantes :
Roma : 15.01% - Barcelone : 18.30% - Porto : 12.63% - Juventus : 12.12% - Liverpool : 15.57% - Manchester United : 15.35% - Panathinaïkos : 11.03%

En ce qui me concerne, je voudrais éviter Barcelone et les Anglais... soit presque 49% de chances de se taper un de ces trois là... Nous verrons bien demain. Notons que l'intérêt risque d'être avant tout touristique. A choisir, autant faire un gros gros déplacement à Barcelone, quitte à prendre une volée plutôt que d'aller s'emmerder dans les stades anglais non fumeurs, non saveur.

En ce qui concerne le quotidien de notre club, pénible comme une fin d'automne pluvieuse, je n'ai pas eu le courage de revenir sur le match de Marseille, dimanche dernier, qui fut le couronnement d'une première partie de championnat absolument mortelle... dans le mauvais sens du terme. En deux mots : Zubar est annoncé homme du match alors qu'il aurait dû sortir à la 46è (mais non, pour ne pas fausser l'équilibre du match dixit l'arbitre... merveilleux !), Puel sort Juninho et Ederson au même moment (avait-il le choix ?) pour finir avec ce milieu merveilleux qui avait brillé de mille feux à Nantes : Makoun - Toulalan - Kallstrom, la créativité d'un Leonard sous ecsta ! Libérez Fabio Santos et adhérez au groupe facebook pour que Puel reste à Lille !! C'est urgent !!

Les matches contre les gros clubs restent l'occase de sortir de jolies banderoles. Autant le Sud a tendance à être un peu foutraque, autant leurs banderoles sont pas dingues : "un grand club a choisi : Ben Arfa ? Non Benzema !" Mouais bof...
Le Nord fut plus créa et beaucoup plus marrant :
Liberté pour le coiffeur de Santos
Hatem ça la merde !
Pape Diouf, tes initiales te vont si bien !

Evidemment, l'OL, l'OM, le St Esprit et toute la création, trop heureux de "s'indigner" s'indignèrent... Comme si c'était une fin en soi ! Le Progres évoque même la banderole des "Chtis" (la meilleure banderole 2008, certainement... avec celle qui suivit "ah pardon, on savait pas que vous saviez lire"). On finira dans un stade anglais, en plein Lyon et nombreux sont ceux qui ne méritent que ça.

Lyonzinho est indigné par Puel, lui !!! oui, je deviens fou...

mardi 16 décembre 2008

Pas vous ?

Les faits (Reuters) :

21:54 15Dec08 -Ivre au volant, l'attaquant de Lyon Sidney Govou arrêté LYON, 15 décembre (Reuters) - L'attaquant de Lyon et de l'équipe de France de football Sidney Govou a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi au volant de sa voiture avec un taux d'alcoolémie de 2,6 grammes, a-t-on appris de source policière. Ce taux est cinq fois supérieur à la limite autorisée de 0,5 gramme d'alcool par litre de sang. Le joueur a été arrêté dans le neuvième arrondissement de Lyon dans la nuit qui a suivi le match nul 0-0 entre Lyon et Marseille, comptant pour la 18e journée de Ligue 1, dimanche à Gerland, a-t-on précisé de même source. Il a été relâché lundi matin après avoir passé la nuit en cellule de dégrisement. Son permis de conduire lui a été retiré et il doit répondre à une convocation devant le tribunal correctionnel. (André Assier, édité par Patrick Vignal)

On est d'accord, on a connu plus intelligent comme comportement...
Néanmoins, après les matches de l'OL avec Puel, vous avez pas envie de picoler, vous ? genre de vous torchonner la tête avec des trucs mauvais comme pour se souiller encore plus, se détruire, se punir, s'abîmer, effacer cette complicité latente, ce souvenir chaotique et vide ?
Non, mais sérieux !

vendredi 12 décembre 2008

bande de nases !

Lu sur Football 365...

L'UEFA a infligé une amende aux Lyonnais Juninho et Cris pour avoir déclaré avoir délibérément reçu un avertissement lors du match contre la Fiorentina, le 25 novembre dernier.
Juninho et Cris ont écopé d'une amende respective de 15 000 et 10 000 euros par l'UEFA. Les deux Lyonnais ont été sanctionnés après avoir déclaré avoir délibérément reçu un avertissement lors du match contre la Fiorentina, le 25 novembre dernier. Déjà avertis précédemment, ils ont purgé leur match de suspension contre le Bayern Munich et ont ainsi remis leur compteur à zéro pour les huitièmes de finale.


Rappelons que Juni a pris son jaune en tirant dans le but après un signalement de HJ et que Cris a récolté le sien en tardant à jouer un coup-franc en fin de match. Autrement dit, nul n'a "mis en danger l'intégrité physique d'un joueur adverse" pour arriver à ses fins. Ca n'est guère étonnant, pas vraiment choquant, c'est même assez anecdotique, mais en faisant cela, l'UEFA encourage une forme d'hypocrisie supplémentaire. Passons...

Tola Vologe

Je daube souvent "L'Equipe", force est de constater que cette semaine, la série sur Lyon est une réussite. Un article signé Duluc (pas Chevally, c'est bizarre) fait honneur à un journal pour lequel, ca n'est pas du luxe !

LE JOUR OÙ...
Tola Vologe a été arrêté
SON NOM EST PLUS FAMILIER que son histoire : chaque jour, les footballeurs lyonnais s’entraînent sur le complexe Tola-Vologe. Mais qui était « Tola » Vologe ? Anatole Vologe, né le 25 mai 1909 en Russie, d’une mère qui s’appelait Strogoff, comme dans les romans d’aventures, avait participé avec l’équipe de France de hockey sur gazon aux Jeux Olympiques de Berlin, en 1936, et avait été international dans trois disciplines : hockey sur gazon, relais 4 × 400 m en athlétisme, double en tennis de table !
Il avait appris le hockey sur gazon dans un collège britannique et, trente-deux fois international, faisait équipe avec Félix Grimonprez, tombé à Calais en 1940 et qui donna son nom à l’ancien stade de Lille. Trois fois champion de France du 4 × 400 m avec le Stade Français, il avait quitté Paris pour s’installer à Lyon, en zone libre, en juin 1940.
Il était alors devenu un animateur formidable du sport lyonnais, réveillant l’équipe de hockey du LOU, s’occupant de l’organisation du vieux Challenge Ayçaguer de cross. Marcel Rivière, un grand reporter du Progrès, disait qu’il était « grande gueule et grand cœur ». Puis la zone libre ne l’était pas restée et Tola Vologe avait rejoint le réseau de résistance Sport libre.
Détenu au fort de Montluc
Le 24 mai 1944, deux jours après avoir organisé un meeting d’athlétisme au stade des Iris, à Villeurbanne, Tola Vologe est arrêté en plein cœur de Lyon, rue Bellecordière, au bar le Monde. Les plaques d’immatriculation de la Traction des hommes venus l’arrêter, relevées par des témoins, permettent de remonter le fil : ce sont des miliciens. Puis ses proches apprennent qu’il est détenu au fort de Montluc. Dans un livre sur les champions lyonnais (*), Gilles Malfondet révèle, après avoir recueilli les témoignages d’anciens résistants, que l’un de ses geôliers l’avait reconnu : il était, avant guerre, le capitaine de l’équipe d’Allemagne de hockey sur gazon.
Le 28 mai, quatre jours après son arrestation, Vologe est emmené avec deux autres prisonniers, Wolf et Weissman, sur le chantier de déblaiement de l’école de santé militaire qui a été bombardée, avenue Berthelot. Il a le maillot du LOU sur lui. Ce jour-là, un autre athlète du club lyonnais voit un corps sans vie portant le maillot du LOU chargé dans un camion devant l’école de santé : Vologe a été abattu avec ses deux camarades par un sous-officier allemand qui le maltraitait depuis trois jours, au prétexte d’une tentative d’évasion.
Le 10 juin, il est porté en terre au cimetière de la Croix-Rousse, en présence de la Gestapo. Ses cendres seront transportées le 3 juin 1976 au cimetière de la Doua, en présence de ses anciens coéquipiers du LOU. Dans L’Équipe du 23 septembre 1946, on peut lire cet hommage de Loys Van Lee, futur grand nom de l’ORTF, qui avait croisé pour la première fois Tola Vologe en 1927, à Creil : « Tola est mort. Il y a autour de ce fait le silence qui suit les grandes choses, comme un réveil dans la nuit. » – V. D.
(*) Tout près des étoiles, Lyonnais fleurons du sport français, Association des amis du sport lyonnais, 29,90 euros. Préface de Patrick Chêne.

jeudi 11 décembre 2008

En passant...


Juste en passant... je crois (presque sûr) que l'OL est l'équipe française ayant remporté le plus de victoires en Italie en coupes d'Europe. C'est à dire, 4 :

95-96 : Lazio 0-2
97-98 : Inter 1-2
02-03 : Inter 1-2
08-09 : Fiorentina 1-2

L'OL est donc à nouveau passé devant Lille dans cet exercice honorifique (Lille a gagné à Parme, Florence et Milan), mais pas complètement inintéressant.

Pour mémoire, l'OL a également perdu en 1960 contre l'Inter, puis Bologne (1999), Milan (2006) et fait match nul à Rome (2007).

Photo par Olivier Ross : son site est

OL - Bayern : 2-3

Parfois la vie est faite de contretemps, d'enchaînement de contrariétés dont la somme apparaît tellement monumentale qu'il n'y a de salut que dans l'humour. (NB : dans le cas de "Qatar" Keita, cela dit, je n'en suis plus au stade de l'humour qui a fini par s'épuiser lui aussi, on fait ce qu'on peut). Alors que je me rendais à Lyon par le train hier soir, que je devais arriver presqu'une heure et demie avant le match à Part-Dieu et profiter de cette avance pour boire un verre avec une accorte jeune fille, je me suis réveillé (le train berce) au beau milieu de nulle part, dans une ombre inquiétante : bref, le train lambinait et musardait sérieusement pour d'obscures raisons de neige. Je vous passe les détails, c'est environ avec 2 heures de retard et 2 buts de handicap que je posais le pied sur le quai humide de la Part Dieu : nul besoin de se presser, j'arriverais pour le début de la 2è mi-temps. Le temps de prendre le métro et de l'attendre 10 bonnes minutes, je recevais 2 textos m'informant qu'Ederson avait touché le poteau et que Klose avait inscrit le 3è. En arrivant à Gerland, je croisais pas mal de "supporters" qui prenaient le metro... dans l'autre sens, après cette première mi-temps catastrophique.
"Oh !? Et elle est où la passion ?!!"

Résigné sous le crachin glacial, je ne me hâtais guère pour rejoindre le Sud, mais j'arrivais à temps pour saluer quelques copains avant que Govou ne marque un but assez similaire à celui inscrit l'an dernier à Glasgow face aux Rangers. Coup de bol, j'ai vu la "bonne" mi-temps. Bonne mais pas suffisamment pour remonter 3 buts.

Sur 6 matches de Ligue des Champions cette saison l'OL s'est retrouvé 0-2 face à la Fio à Gerland, 0-2 à Bucarest et 0-3 face à Munich à Gerland. Forcément, finit par venir un moment où cela ne se remonte plus. Commencer un match sur deux en 1/8 de finale de façon aussi catastrophique risque de s'avérer insurmontable. M'avez-vous vraiment attendu pour parvenir à pareille conclusion ? Les raisons d'inquiétud ne s'arrêtent pas là : comment oublier la 2è mi-temps miraculeuse obtenue à l'Allianz Arena et au cours de laquelle l'équipe ne joua plus et n'encaissa pas plus d'un but par miracle ? Comment oublier que, comme face à Bordeaux, l'OL a beaucoup peiné à Gerland face au Steaua qui nous a acculés dans nos 35 derniers mètres et à qui nous avons laissé le ballon sans paraître en mesure de sortir de cette mauvaise passe physiquement ou techniquement. J'oubliais... 10 buts encaissés en 6 matches... c'est énorme ! Parmi les 16 qualifiés seuls 3 en ont encaissés 8... Certes, nous avons la seconde meilleure attaque avec 14 buts derrière les 18 buts marqués par le Barça. L'impression après cette phase reste tout de même un peu saumâtre et globalement celle d'une équipe qui ne maîtrise pas grand chose. Cela ne ressemble pas à l'idée qu'on se fait de la rigueur que voudrait donner Puel.

Dans son ensemble cette phase de poules aura été agréable à regarder : du spectacle, des buts et du suspens (je parle de l'OL). Un sommet à Florence évidemment même si tout ne fut pas parfait là bas non plus. Rétrospectivement, nous avons été bien inspirés de l'emporter en Italie pour s'assurer la qualif.

Un énorme chantier attend l'OL pour être au niveau en 1/8.
Au choix : Panathinaïkos, ManU, Liverpool, Porto, Roma, Juve, Barça...
Les errements seront sanctionnés sans espoir de rémission. Espérons qu'à ce moment-là, nous ne pourrons pas nous cacher derrière des absences trop nombreuses. Au fait... Makoun a joué 90 minutes hier, oui c'est une fixation! oui ca m'énerve !

Libérez Fabio Santos !!

Pour mémoire : Bayern bat OL : Klose (2), Ribéry - Govou, Benzema.

lundi 8 décembre 2008

Nantes - OL

Si "l'OL est une formidable raison d'être heureux" dixit Barth, il n'en reste pas moins vrai que comme toute passion, il est aussi cause de tourments, de sentiments fluctuants, de désillusions... Voila des semaines que je n'écris plus sur ce blog parce qu'en ce moment l'OL ne me comble guère et que -j'ai honte de l'avouer- en ce moment, la perspective d'aller au stade ne me fais guère frémir en ce moment. C'est ainsi. J'imagine qu'il ne faut pas s'en sentir coupable et que ca reviendra en temps voulu. Alors cela fait quelques temps que je n'ai pas écrit, les états d'âme sur un blog de foot... bon... bof !

Samedi soir, une fois de plus j'ai fait l'impasse sur le déplacement à Nantes, j'ai dû aller au moins 3 ou 4 fois à la Beaujoire sans être jamais transporté par l'ambiance : c'est un peu footix, le parcage est pourri, c'est pas tout à fait à côté non plus. Franchement en ce moment, se déplacer pour ce genre de match de championnat tient du sacerdoce. Abattre des bornes et des bornes pour se taper une équipe pareille tient de la dévotion la plus incroyable, félicitations à ceux qui ont fait le voyage ! J'ai donc perdu 2/10 à chaque oeil en suivant le match en streaming sur ordinateur, voila pour la punition de mon péché et merci à Orange sport pour le miel des commentaires que proposaient Youri D. et Denis B.

Comme au Havre, comme à Monaco, nous avons aligné une équipe très très bis...
Constat d'avant match : une liste de blessés et de suspendus à faire frémir l'Hotel-Dieu : Pjanic, Benzema, Clerc/Reveillere, Juninho, Govou, Bodmer + Mensah au coup d'envoi.
A l'issue d'un pitoyable spectacle, la LFP consent à décaler un match d'un dimanche à un samedi en se faisant tirer l'oreillle malgré l'assentiment de tous les acteurs concernés.
A 4 jours d'un match important contre le Bayern, mais pas vital, après 1 point pris en 2 journées et malgré les blessés et le délai... Puel n'aligne pas la meilleure équipe possible... Ederson, venu pour suppléer de temps à autre Juninho n'est pas aligné en l'absence du Maestro, il ne rentrera qu'à quelques minutes de la fin sur le côté droit. Toulalan, cramé de chez cramé alors qu'on n'est qu'en décembre et qui enchaîne les matches avec l'OL et chez les bleus, toujours à bloc qui plus est, titulaire, comme si le turn over ne le concernait pas. Makoun, l'interrogation en passe de devenir l'imposture de l'année qui enchaîne aussi les matches sans parvenir à donner un ballon correct vers l'avant. Fabio Santos sur le banc, encore et toujours, comme s'il n'avait pas porté l'OL à l'automne dernier en l'absence de Toulalan, comme s'il n'était pas un combattant, comme s'il n'avait pas la capacité de se projeter vers l'avant... Bref, pas un milieu (Kallstrom / Toulalan / Makoun) capable de jouer correctement vers l'avant, de "créer", quoi...
Devant... prestation anonyme de Delgado, un peu meilleure de Piquionne qui a fait son taf. Bonjour les automatismes, heureusement qu'ils ont certainement fait un paquet de tours de terrain ensemble depuis le début de saison ! Quant à Keita, l'innénarrable Keita... l'imposture en passe de devenir la plus grande insulte au football depuis le 19è siècle, je dois avouer que ses pitreries ne me font plus rire depuis longtemps. On ne devrait pas prendre les choses du ballon autant au sérieux... je sais.

Voila donc le résultat et qu'on ne se cache pas derrière un péno véreux en fin de match, l'OL ne méritait pas de gagner samedi soir à Nantes, l'OL n'est même pas suffisant, l'OL est médiocre, à l'image de son entraîneur à l'esprit étriqué qui semble cuisiner le caviar Lyonnais comme il accomodait les patates lilloises. L'OL n'a pas été suffisant donc, non ! l'OL a été petit, ni compétitif, ni compétiteur. C'est un ordinaire que nous avions oublié depuis longtemps et qui nous pendait au nez depuis le début de la saison... Le Havre : moyen. Monaco : Ric-rac. On parle de Paris et Rennes ? Non... j'ai pas vu les matches :-)
Le propre des grandes équipes c'est -aussi- de gagner les matches les jours de moins bien... de médiocrité. Samedi, l'OL n'a pas été "moins bien" mais dans la droite ligne des précédents matches de L1 à l'extérieur. L'objectif semble de vouloir gagner le championnat à l'énergie, un putain d'exploit vraiment... ! On va se régaler cette saison ! et puis comme ca, personne ne sera fatigué pour regarder à la TV la finale de la LdC en mai. Non mais que croyez-vous ?!

Ah oui, à la mi-temps, on a vu quelques minutes de Lazio - Inter... comment dire... non, ca suffit, c'est déjà trop !

Pour mémoire : Nantes bat l'OL 2-1 (0-1) : Piquionne et doublé de Klasnic (tiens, ca faisait longtemps qu'on avait pas relancé un joueur en perdition !)
En photo : le 8 décembre comme on l'aime : avec des lumignons aux fenêtres plutôt que du gros son et lumière qui (parfois) tâche.