Le point commun entre le 11 septembre 2001 et la mort de Claude François en 1978 c'est que tout le monde se souvient de ce qu'il faisait quand il a appris la nouvelle. Faites le test autour de vous !!
Personnellement, j'étais encore au stade de projet en 1978 mais j'avais toute ma conscience en drôle de jour de 2001 et la ferme intention de me rendre à Barcelone le 12 septembre pour aller voir l'OL au Camp Nou. J'aurais dû me méfier... j'étais sur une mauvaise série !
A l'époque, je commençais un stage d'un an dans une grande compagnie d'assurances en plein centre de Paris, j'avais commencé début août et avais bien commencé la saison par une défaite 2-0 à Bollaert (1er match pour Juninho et Bergougnoux), puis enchaîné par un long 15 août du côté de Bastia : descendu du côté de Bandol chez des copains le vendredi soir, nous étions partis en ferry dans le week end pour Bastia. A l'époque nous devions être 7 Nucleo et 9 Lugdus à faire le déplacement, nous avions prévenu l'OL de notre périple, refusant la fatalité d'un match à guichets fermés en période estivale et pris le parti de mettre le club devant le fait accompli une fois en Corse. Dimanche en fin d'apres midi, nous étions donc 16 entassés dans le J9 et débarquons à Furiani pour trouver porte close. JMA se contenta à l'époque d'un laconique "on vous avait dit qu'il fallait pas venir" et seul Bernard Lacombe, avec qui nous avions pourtant eu quelques moments difficiles par le passé, se démena pour tâcher de nous faire rentrer. En vain. Nous vîmes donc le match à travers l'espace séparant un virage d'une latérale, c'est à dire que nous ne vîmes rien... l'OL gagna 2-1 et Bak marqua le but de la victoire, avant de partir pour Lens. Après quelques pérégrinations, le J9 échoua sur une plage sur laquelle toute la bande partit dormir (pas con, moi je suis resté dans le J9), entre l'arrosage automatique des espaces verts avoisinants et le tamisage de la plage par des espèces de dameuses, la nuit fut agitée.
Et un voyage pour rien !!
Le mardi 11 septembre 2001, soit quelques semaines plus tard, un courtier appela au bureau pour nous annoncer qu'un avion venait de s'écraser contre le World Trade Center... vous connaissez la suite !
Le soir, au moment de quitter le bureau et de prendre mon train pour Lyon et chopper le bus Virage Sud, mon boss me demanda :
- T'es sûr que le match aura lieu demain ?
- Boaaah (lymphatique, ton encore un rien adolescent), ca se voit que t'y connais rien au foot, bien entendu qu'ils vont jouer, on est pas aux US !
Personnellement, j'étais encore au stade de projet en 1978 mais j'avais toute ma conscience en drôle de jour de 2001 et la ferme intention de me rendre à Barcelone le 12 septembre pour aller voir l'OL au Camp Nou. J'aurais dû me méfier... j'étais sur une mauvaise série !
A l'époque, je commençais un stage d'un an dans une grande compagnie d'assurances en plein centre de Paris, j'avais commencé début août et avais bien commencé la saison par une défaite 2-0 à Bollaert (1er match pour Juninho et Bergougnoux), puis enchaîné par un long 15 août du côté de Bastia : descendu du côté de Bandol chez des copains le vendredi soir, nous étions partis en ferry dans le week end pour Bastia. A l'époque nous devions être 7 Nucleo et 9 Lugdus à faire le déplacement, nous avions prévenu l'OL de notre périple, refusant la fatalité d'un match à guichets fermés en période estivale et pris le parti de mettre le club devant le fait accompli une fois en Corse. Dimanche en fin d'apres midi, nous étions donc 16 entassés dans le J9 et débarquons à Furiani pour trouver porte close. JMA se contenta à l'époque d'un laconique "on vous avait dit qu'il fallait pas venir" et seul Bernard Lacombe, avec qui nous avions pourtant eu quelques moments difficiles par le passé, se démena pour tâcher de nous faire rentrer. En vain. Nous vîmes donc le match à travers l'espace séparant un virage d'une latérale, c'est à dire que nous ne vîmes rien... l'OL gagna 2-1 et Bak marqua le but de la victoire, avant de partir pour Lens. Après quelques pérégrinations, le J9 échoua sur une plage sur laquelle toute la bande partit dormir (pas con, moi je suis resté dans le J9), entre l'arrosage automatique des espaces verts avoisinants et le tamisage de la plage par des espèces de dameuses, la nuit fut agitée.
Et un voyage pour rien !!
Le mardi 11 septembre 2001, soit quelques semaines plus tard, un courtier appela au bureau pour nous annoncer qu'un avion venait de s'écraser contre le World Trade Center... vous connaissez la suite !
Le soir, au moment de quitter le bureau et de prendre mon train pour Lyon et chopper le bus Virage Sud, mon boss me demanda :
- T'es sûr que le match aura lieu demain ?
- Boaaah (lymphatique, ton encore un rien adolescent), ca se voit que t'y connais rien au foot, bien entendu qu'ils vont jouer, on est pas aux US !
Nantes joua son match mardi soir, comme toutes les autres équipes. Rassurés, nous prîmes le bus de Gerland à minuit, direction Barcelone que nous touchâmes au petit matin. Une fois le bus garé vers le stade, direction les Ramblas pour goûter un petit déjeuner au soleil. Passe un journaliste : "Sois de Francia ? Hinchas del Lyon ? Acaban de cancelar el partido de esta noche..."
A ce moment précis, le soleil disparait, les tapas deviennent froides et même le chocolate a la taza prend sur le champ un goût de
A ce moment précis, le soleil disparait, les tapas deviennent froides et même le chocolate a la taza prend sur le champ un goût de
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