En fait de New York, c'était Harrison, le stade des NY Red Bulls (oui, ceux de Thierry Henry). A quelques encablures de Newark et son aéroport. Du New York de carte postale, il vous faut prendre le RER qui s'appelle PATH depuis le World Trade Center et filer dans le New Jersey. Pendant 20 minutes on aperçoit des routes, des marécages, des friches et des ponts métalliques. On finit par aboutir dans une zone industrielle désaffectée où se trouve le stade. Ca pourrait servir de décor à un film sur le hooliganisme mais c'est complètement tranquille, comme dans l'indifférence du bled au sens large (NYC, suivez...)
Rien à signaler, personne n'a apparemment eu à payer sa place (un copain qui bosse à NYC et qui n'en a rien à carrer avait reçu une invitation) mais le match était "sold out". Le rêve américain confidentiel. On pouvait croiser Thiriez à l'entrée, ou encore Lacombe. Il s'est mis à pleuvoir, mon épouse a grogné sous son parapluie. Une fois entrés dans le stade, nous avions l'embarras du choix pour les places, mais quand arrivait quelqu'un avec son billet estampillé au fessier de votre choix, il tenait à y prendre place. bizarre. Ambiance bonne enfant, des gars du Nord, des gars du Sud, les usual suspects qu'on s'attendait à trouver là mais aussi des Lyonnais du coin avec des maillots d'années antérieures. Il y a eu la hola, un enthousiasme de match de province, ce qui est bien le comble... et un speaker pointilleux annonçant avec emphase les cartons et les changements. Ca a fini en tour d'honneur dans un stade déserté de la moitié d'assistance qu'il avait fini par se forger au fil du match. Ca ne ressemblait pas à grand chose, mais finalement nous avons vu l'OL jouer un match officiel aux Etats Unis... Drôle de sensation finalement, une jolie anecdote.
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