mardi 25 décembre 2007

Glasgow Rangers - OL


Je n'ai pas l'esprit spécialement revanchard mais au soir de notre qualif a Ibrox Park au terme d'un match plus tendu que le score ne le laisse penser : dure reprise en seconde mi-temps... et un petit miracle mettant aux prises une transversale et Gronaldo-Darcheville (un faux rebond sur une gazon britannique, si c'est pas un miracle, ça !), je dois avouer que j'ai eu une grosse pensée pour tous ceux qui quelques mois auparavant après le match aller face aux mêmes Rangers nous étaient tombés dessus et avaient brandi sous nos yeux l'exploit de l'OM qui le lendemain même était allé l'emporter à Anfield (mais si, il tombe en frappant Valbuena !!). Du coup, au-delà de la joie de voir l'OL confirmer son statut d'équipe de 1ère division européenne (top 16 après tout), je me suis laissé aller au plaisir de penser à tous ceux que ça devait rendre malades de nous voir une fois de plus en deuxième semestre de Ligue des Champions.

Ca rend con le foot... dans le train qui me ramenait de Bordeaux le 7 octobre dernier après la démonstration donnée aux Bordelais et la réponse donnée à tous ceux qui venaient de passer 5 jours à nous dauber, j'avais balancé du fiel par texto à tous ceux dont j'avais pas viré le numero.

Le lendemain, Juninho déclarait qu'il n'avait pas compris comment un tel déferlement de hargne avait pu leur tomber dessus après la déroute face aux Rangers... comme si la vomitive "France du foot" se complaisait à jeter à la face des vaincus (d'un jour) toute la jalousie accumulée au cours des années de succès.
Bref, tout ça n'est pas un réquisitoire contre de tristes sires qui ont de toutes façons décidés depuis de se faire discrets (vu les "courbes" de résultat respectives de l'OL et de l'OM en Ligue des Champions), mais finalement, dans une période où l'OL a tendance à ne plus inquiéter ses supporters au niveau français, il n'est pas désagréable de connaître à nouveau l'ivresse d'une qualif un peu surprise et les palpitations qu'elle engendre...


La petite déception à Glasgow et elle est bien relative, fut, à mon goût la relative apathie du kop Lyonnais pendant un match qui fut serré pendant 80 minutes. Alors qu'Ibrox vibrait, non pas de cantiques comme à Celtic Park, mais de hargne, de rage, voire d'invectives à l'encontre de ses joueurs, le public Lyonnais s'est fait entendre grâce aux groupes qui s'étaient déplacés mais qui furent peu suivis par le reste des supporters en dépacement. Certes, l'interdiction de mégaphones, et de tout ce qui peut servir à coordonner un public (interdiction de monter sur les sièges), n'a pas aidé, mais reprendre un basique "qui ne saute pas..." ou autre chants de quelques syllabes n'implique pas de sortir de l'X ou d'avoir fait le conservatoire... dommage donc que nous n'ayons pas su profiter encore plus des "trous" de cette ambiance typiquement britannique (je risquerais même un "anglaise", tant Ibrox se casse la tête à démontrer par tous les moyens son "loyalisme" au sens le plus politique qu'on puisse trouver sur les Iles Britanniques).
Photo : Stan - tous droits réservés.

Aucun commentaire: