vendredi 1 octobre 2010

It seems so long ago - Nancy

Un an et demi que je n'ai rien écrit ici, février 2009, soit au bout de 6 mois de Puel. 6 mois seulement. J'avais déjà l'impression de me répéter alors j'ai arrêté d'écrire. Aujourd'hui Puel va dégager, ou demain. Mais ses jours sont comptés, c'est sûr.
Au bal des "premières" qu'il a inauguré dès son premier match (première défaite en trophée des champions), il nous a pour l'instant évité celle de la non qualif' en Ligue des Champions ou l'élimination au tour préliminaire. La semaine dernière, il a inauguré la défaite dans le derby dont nous avaient préservés tour à tour Stephan, Lacombe, Santini, Le Guen, Houllier et même Perrin pendant 16 ans et 5 mois.
Perrin était déjà un gros coup de frein, Puel une marche arrière, une vraie avec le moteur qui ronfle et l'embrayage à l'agonie. Ses statistiques en championnat quand rôde la Ligue des Champions sont calamiteuses, son incapacité à gérer ou utiliser le talent criante, voire criarde. Demandez à Juninho ou Lisandro. 2 années à s'emmerder et déprimer à Gerland. Mais enfin, il semble que le public se réveille et qu'on ne va pas tarder à avoir sa peau, celle de son absence de burnes. Qu'on se rassure, il partira lesté d'un bon chèque, le "Wenger des années futures" pour rappeler la formule (et la responsabilité) de JMA.
Demain, l'OL va certainement payer ses efforts et la récupération incomplète du match de Tel Aviv, demain l'OL risque de perdre à Nancy et plonger un peu plus les stats de Puel dans la vase abyssale où déjà elles se vautrent. Demain, nous partirons à Nancy en refusant cette prophétie, en refusant de troquer ce pantin contre une défaite de plus et avec un peu d'espoir puisque je pense que son sort est scellé. Cela fait bien longtemps qu'on ne bouge guère plus en championnat, mais pourquoi pas finalement?
Les défaites trempées de sueur, les malédictions, le romantisme à la con de "beautiful loser" dans un sport où l'on se veut vainqueur, les tendances suicidaires et les valeurs stéphanoises à la con en général, ces quelques haillons dont on pourrait aujourd'hui parer cette mariée que Puel a consciencieusement dépouillée en deux ans, je les refuse en bloc. Et Glaude, je le conchie : qu'il torche sa face souillée avec la liasse de billets crasseux et froissés qu'on lui jettera à la gueule !

Une video dépressive mais à propos. Une belle chanson malgré tout.


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