- Alors ?
- Alors quoi ?
- 5 mois...
5 mois sans écrire, "hypocrite lecteur" ne me dis pas que je t'ai manqué. Alors depuis 5 mois on a fini par avoir la peau de Claude et il est plus que temps de tourner cette triste page.
5 mois avec bien peu de foot. Un dernier match à Gerland contre Caen, dans un climat pas si délétère que ça au regard du bilan des trois dernières années, une qualification pour la Ligue des Champions à Monaco à l'issue de laquelle flottait surtout un parfum de soulagement et une nécessité de départ en vacances pour tout le monde.
L'arrivée de Garde, une communication différente recentrée autour du champ lexical de la famille et des liens indéfectibles entre l'OL et son public. Des espoirs de jours meilleurs, plus normaux. L'espoir surtout de mieux se reconnaître dans ce club dans les années à venir.
Retour à la normale : plus de transferts abracadabrantesques tels ceux qui nous ont précipité dans le gouffre à coups de millions (Jean II, Keita, Bodmer et d'autres...), trouvailles (?) de dernières minutes pour pas cher, ne nous plaignons pas. Départ de Toulalan à bout de dépression, de Pjanic pour la Roma, Bastos et Cissokho restent faute de mieux.
Et "les gones" que l'on va faire jouer toute la saison à dose plus ou moins homéopathique pour un résultat que l'on pressent aléatoire. Profil bas... blessures des titulaires, qualif' malgré tout face à Kazan pour la Ligue des Champions.
Absence... Les matches sont loin, je n'y suis pas, Brest malgré tout. Ville bombardée, ce jour là, où elle le semble... mais pas par les attaquants Lyonnais. Miracle Gomis, expulsion Koné, bye-bye Sidy, Belfodil toujours embêté avec son corps.
Vacances tardives, respiration... Brésil, Juninho... J'y reviendrai.
jeudi 15 septembre 2011
lundi 25 avril 2011
Puel dans le Progrès du jour...
On croyait avoir tout vu, tout lu, tout bu (remember : "Comme Govou, je picole après les matches de l'OL de Puel"), mais non... car au lendemain des fêtes Pascales et de la finale de la coupe de la Ligue, voici que notre cloche préférée est revenue nous porter sa bonne parole, aussi sûrement qu'un mal de foie après une cocotte en chocolat. Mauvaise nouvelle pour ceux qui espèrent toujours la résurrection de l'OL après 3... ans de sévices ; s'il y en a un qui bouge encore, vert comme le printemps et droit dans ses bottes, c'est bel et bien notre Glaude.
Voici donc ci-dessous in extenso l'interview donnée au Progrès. Les écrits restent et après tant d'années, on aurait dû faire une compilation de tous ces moments vérités suivis de rien. Qui sait s'il ne nous reste pas encore un an pour accumuler ce genre de billevesées de la part du Castrais ? Je crois pour ma part que je ne tiendrai pas... Vous le croyiez déjà parti en juin prochain et son sort réglé ? C'est probable. Ca l'était déjà au cours du mois d'octobre après le fameux ultimatum post-derby. Tel le scorpion sous le déluge nucléaire, Puel a survécu, plus mauvais que jamais, et en plus il est devenu vraiment arrogant.
Après la thèse du pauvre type dépassé par les évènements mais accroché à son contrat, celle plus prosaïque du sale con gagne du terrain... Bonne (?!) lecture.
Ci-joint : Une photo en forme de point d'interrogation : "A quand le bout du tunnel ?"
Ci-joint : Une photo en forme de point d'interrogation : "A quand le bout du tunnel ?"
> Après cette sixième défaite en L1 survenue à Paris, êtes-vous d’accord pour dire que cette saison est bien difficile ?
Le début de saison nous a pénalisés. On n’a pas été performants pour mettre tout le monde à flots. Que ce soit dans le domaine physique ou du point de vue mental. On a traîné ça sur le premier mois de compétition. Et le contexte de Lyon, c’est qu’il n’y a pas de répit autour de l’équipe. C’est beaucoup plus dur à Lyon, qu’à Paris ou Marseille. Quand l’OM fait 2-2 contre Toulouse, je n’ai pas entendu ceci ou cela sur Didier Deschamps. Si ça nous arrive…
>> Pourquoi tant de matches n’ont pas été aboutis ?
Si on pouvait d’un coup de baguette magique remettre tout à flots, ce serait bien. On est en dents de scie, irrégulier dans nos prestations et aussi dans notre approche. En début d’année, on avait très bien commencé, puis à Nice, en Coupe on n’a pas répondu. Et au lieu de faire en sorte que ce match ne soit qu’un accident, il a laissé des traces.
>> Pourquoi à l’image de la première période à Paris, les joueurs ne parviennent pas à se lâcher ?
A Paris, la première équipe qui a eu une vraie occasion s’est libérée. Ce match a été frustrant car on a encaissé ce but contre le cours du jeu.
>> Sont-ils à ce point bloqués, pour que le plaisir n’apparaisse pas ?
Non, mais les joueurs ont besoin de plénitude, de sérénité, de confiance pour bien s’exprimer. On met toujours du temps à réenclencher pour que tout le monde se libère.
>> Les joueurs sont-ils plus fragiles qu’il n’y paraît ?
Ils peuvent être très fragiles comme ils peuvent être très grands également. A l’automne, il y a eu plein de matches où l’on est allé chercher la gagne dans la difficulté. Ce groupe a déjà montré son caractère.
>> Le titre s’est-il envolé ?
Non, ça ne dépend que de nous. Il faudra une force de caractère sans faille. Si on a cet état d’esprit, on peut être champion.
>> Une troisième place serait-elle un moindre mal ?
On verra. Quand on voit le match à Paris, on sent que l’on a du potentiel. Je n’ai pas vu en L1 une équipe qui nous était supérieure. Marseille n’est pas extraordinaire dans le jeu, mais elle est présente dans le money time, contrairement à nous.
>> Que répondez-vous à ceux qui affirment que vous êtes l’entraîneur qui ne gagne rien ?
Oui mais bon… Depuis que je suis là, c’est vrai que l’on n’a pas gagné de titre. Mais je ne m’arrête pas à ça. Si j’avais voulu obligatoirement gagner un titre avec Lyon, je serais venu avant.
>> Et si l’OL n’est pas en ligue des champions ?
Je n’y pense pas. Je suis dans l’hypothèse haute.
>> La colère de Lloris à Nice incarnait-elle un malaise dans l’équipe?
Non, mais concéder un match nul comme ça à Nice, ça paraît dingue. C’est inexplicable de prendre deux buts dans les arrêts de jeu, après avoir eu des balles de 3-0. Hugo s’est lâché, il en voulait à tout le monde d’avoir concédé ce nul, venant surtout après celui de Rennes à la dernière seconde.
>> A Nice après les coups de gueule, avez-vous pris la parole ?
Non. Il faut faire attention. Quand je vois qu’une télé filme une porte de vestiaire avec un intitulé en bas pour décrypter ce que l’on dit, c’est du voyeurisme.
>> Le coup de tampon de Cris à l’entraînement sur Grenier a-t-il influencé votre choix?
Non pas du tout. Ca peut arriver. J’ai plus regretté les montages faits sur nous pour donner un climat de crise au club.
>> Pourquoi avez-vous mis Cris sur le banc ?
C’est un choix difficile de mettre son capitaine sur le banc. Ca se pratique n’importe où, si un joueur est moins bien, même s’il est capitaine. C’est l’intérêt collectif qui prime, tout simplement.
>> Avez-vous eu une explication avec lui ?
Je l’ai vu avant le match contre Lens. On verra la suite. Il s’entraîne bien. Simplement, il a été très perturbé par ses blessures.
>> On pensait que la carrière de Toulalan en défense centrale était bien terminée…
La aussi, il n’y a rien d’écrit et de définitif. Cris a le métier, son expérience, c’est un bon joueur de tête. Toulalan qui a moins de repères à ce poste, est précieux dans la profondeur, la vitesse, les enchaînements.
>> Gourcuff passe complètement à côté de sa saison, ça non plus ce n’était pas prévu ?
Non, il pensait réaliser une meilleure saison. Il est train de vivre des choses très difficiles. Mais c’est un bien. Yoann a besoin de grandir. Il va le faire dans la difficulté. Parce que c’est un garçon intelligent. C’est un garçon qui a des qualités. Depuis quelques semaines, il est bien dans le groupe, plus épanoui. Il est plus relâché. Il a rejoint un club médiatisé, il est très sollicité, il y a beaucoup de critiques. Mais cette étape est constructive pour lui.
>> Dans quel système serait-il le mieux ?
Ce n’est pas le système. Il doit juste retrouver de la sérénité et du plaisir. Dans sa vie d’homme et de footballeur, l’étape de l’OL sera importante. Mais il va ressortir beaucoup plus fort.
>> Les dossiers Lloris et Lisandro sont-ils délicats à gérer?
On a sollicité les gens qui les représentent pour les prolonger. Ce sont des joueurs de ligue des champions. On sait ce qu’il nous reste à faire.
>> Vous avez été annoncé partant, quel est votre état d’esprit ?
Mais comment je pourrais être performant et faire mon métier, si j’avais des états d’âmes ou d’autres vues que celles de Lyon? Je ne pourrais pas être à 100%.
>> Pourtant lors d’un point presse, vous aviez lancé une petite phrase (1)…
Il y avait un peu de tout dans cette phrase. Je ne veux pas que ce que l’on dise sur moi soit déstabilisant pour le groupe.
>> Pensez-vous honorer votre quatrième année de contrat ?
Bien sûr.
>> La pression sur vous est-elle usante?
Heu… Je dirais que c’est formateur (rires). Pff, je préférerais que ce soit plus tranquille. Non, la seule chose qui m’embête, c’est de focaliser comme ça sur l’entraîneur. Ca peut avoir des répercussions sur le groupe en termes de remise en question.
>> Qu’allez-vous faire la saison prochaine ?
Je vais faire ma quatrième année de contrat.
>> Y a-t-il un autre projet ?
De prolongation ? (sourire) Dans la dernière ligne droite, l’objectif est focalisé sur le titre.
>> Avec presque trois ans de recul et de managérat, pensez-vous que vous vous êtes trompé ?
Non je ne me suis pas trompé. Il y avait obligatoirement des choses à mettre en place. C’est le contraire qui était surprenant par rapport à ce que pouvaient représenter Lyon et ce vers quoi on devait tendre. Je n’avais pas pris en compte l’aspect conservateur du club. C’est vrai que j’ai fait bouger des lignes par rapport à la presse, par rapport aux joueurs, sur des choses qui me paraissaient assez évidentes et dans la normalité pour tout le monde. Ca a pu choquer mais ce passage était obligé.
>> En matière de banderoles, vous avez battu un record…
Oui, j’aurai marqué les Lyonnais.
>> Vous n’avez pas vraiment été accepté ici à Lyon…
On aime enfermer les gens dans des canevas. On est tout près de Lille au niveau des buts marqués, on est l’équipe qui frappe le plus au but, et je reste défensif. Chaque fois on va me chercher la stat qui va être contraire.
Quand on a eu neuf points d’avance la première année, tout le monde voulait un autre champion, on s’est fait grignoter et passer devant à Bordeaux avec deux penalties non sifflés pour nous dans le premier quart d’heure ! Il n’y a pas eu beaucoup d’objectivité autour de nous. Il faut en être conscient et l’affronter.
>> Un grand chantier sera-t-il ouvert à l’intersaison ?
Il y aura un équilibre à trouver, mais Lyon aura quand même les atouts de ses ambitions.
>> Y aura-t-il des postes à pourvoir ?
Pour l’instant rien n’est acté.
>> Avez-vous eu le sentiment d’avoir par moments été lâché par vos joueurs ?
Non, quand on prend des buts dans les arrêts de jeu, que l’on fait des grosses bourdes que l’on ne peut pas rattraper par le collectif, c’est qu’il y a de la tension, de la fébrilité. Mais cela ne prouve pas que les joueurs ont lâché leur coach. Ces joueurs sont hypers pros, sains, mais ils ont des moments de fébrilité qui font commettre de grosses bévues. Et là, quand on est entraîneur, on ne peut rien faire.
>> Aimeriez-vous quitter Lyon sur un moment fort ?
Mais dès le départ, je me suis dit que j’avais quatre ans pour essayer de gagner la ligue des champions avec l’OL. Voilà, donc il reste un an.
(1)Il a dit le 25 février : «Je pourrais décider en fin de saison de m’arrêter ou d’aller voir ailleurs »
ecueillis par Chtistian Lanier
lundi 18 avril 2011
dimanche 20 mars 2011
Vertigo
Ca devait arriver à force de les jouer, le Real Madrid met les choses au point cette saison, en mettant fin aux invincibilités respectives de l'Ajax puis de l'OL face à leur auguste club en coupes d'Europe. Le Real Madrid revient aux quarts de finale pour la première fois depuis 7 ans je crois, mais là n'est déjà plus notre problème.
Perdre contre le Real Madrid n'a rien d'infamant en soi, et contre celui de Mourinho en particulier. Un peu de béton et de ciment dans les étoiles et l'édifice merengue va beaucoup mieux. Une fois de plus et il est navrant de toujours en revenir à ce sujet, le problème n'est pas de perdre, mais de se tirer une balle dans le pied au moment de coucher les noms sur la feuille de match, et Dieu sait que c'est pas facile de jouer avec une douleur au pied. Il semble que Gourcuff et son ongle arraché peuvent en témoigner. Alors que s'est il passé ? L'OL a semblé une fois de plus avoir rejoint le bataillon des équipes moyennes, celles-là même qui s'échinaient à ne pas perdre contre notre équipe des mid 2000s et qui finissaient généralement par en prendre quelques-uns. Au coup d'envoi, pas de Gomis, pourquoi pas ? Il était l'un des meilleurs Lyonnais des derniers mois mais quitte à jouer bas et procéder en contre, peut-être fallait-il privilégier les joueurs rapides. Mais alors... pourquoi jouer aussi haut ? Et puis la liste des questions est longue : pourquoi Briand ? Pourquoi Toulalan arrive-t-il aussi exténué pour pareil match ? Pourquoi personne à l'OL ne réagit-il lorsqu'il s'agit de répondre quand le jeu se durcit (pas le premier match... voir le match retour à Schalke) ? Cette saison au moins, Puel ne pourra pas se cacher derrière une demie-finale de Ligue des Champions, mais offrira le bilan suivant : 8 matches de C1 pour 3 victoires seulement, dont deux je crois face à des équipes en infériorité numérique et quelques belles désillusions : 3 défaites en encaissant 10 buts, un nul humiliant face à Tel Aviv à Gerland...
A la vue de cette médiocrité ambiante et constante, la vue de la photo qui ouvre ce texte est éloquente : le Bernabeu avait de quoi donner le vertige. La photo a été prise à la fin du match depuis le dernier rang du parcage Lyonnais. Lyonnais... il faut le dire vite : ce fut plutôt une grande kermesse touristique avec des spectateurs français affublés pour certains d'écharpes Madrilènes, une présence très limitée des groupes de supporters. Rien de bien motivant.
Alors, foutu pour foutu, autant se concentrer sur la Ligue 1 : ooops... hier contre Rennes et à 11 contre 10, ce fut une fois de plus raté. On se souvient que Glaude Puel en arrivant voulait aider l'OL à gérer ses matches d'avant et après Ligue des Champions. On a depuis belle lurette fait les comptes et ils lui sont cruels. Puel a bénéficié sur quasiment toute sa période Lyonnaise au pire d'une situation sur la corde raide, c'est à dire qu'obnubilés par la perspective de ne pas "tout perdre" ou de "sauver ce qui peut l'être", les supporters sont restés sages et accommodants à son égard. Hier, comme toujours, lors des matches décisifs, ces matches vraiment importants, l'OL a failli. 1-1 comme à Marseille, à Lille, à Rennes... des matches à notre portée qu'on n'a pas gagnés. Pendant ce temps-là, Lille a pris 4 points lors des dernières minutes de jeu au cours des deux précédentes journées. Ca suffira à faire la différence en fin de championnat.
Puel dégage !
samedi 5 mars 2011
L'OL mendie un public
Noble cause que de faire partager le grand spectacle d'une équipe à son Puel face à Arles-Avignon à des exclus, l'OL invite 700 personnes pour le match de demain.
En partenariat avec les Restos du Cœur, l’Armée du Salut, le foyer de Notre Dame des Sans Abris ou encore les centres Aralis*…, plus de 700 personnes issues des différents foyers sociaux de la ville de Lyon vont pouvoir venir assister à la rencontre OL/Arles Avignon ce dimanche 06 mars au stade de Gerland.
Le but de cette opération est d’ouvrir les portes du stade à un public qui n’en a pas forcément l’habitude ni les moyens, et ainsi de leur permettre d’accéder à ce loisir.
Sympa l'OL...
Néanmoins, il faut voir que depuis quelques mois, l'OL distribue parfois jusqu'à 10 000 invitations par match, plus des ventes flashs sur le site à des prix cassés, des places en tribune famille à 7 euros, etc... Et pourtant parfois Gerland sonne creux. Le fameux taux de remplissage qu'on exhibe aux annonceurs ainsi qu'aux actionnaires pour démontrer la viabilité et la popularité de l'entreprise de loisir OL. Quand les écrans annoncent 34 000 spectateurs ou je ne sais quel chiffre, il s'agit du nombre de places éditées (imprimées et distribuées) et qu'on retrouve pour bon nombre entre les mains de revendeurs à la sauvette qui viennent vous les proposer jusqu'à la devanture du guichet. Quid des abonnements partant aux différents clubs de foot, municipalités, conseils généraux ? Combien d'entre eux sont vraiment utilisés ?
Et puis les vraies questions :
- Pourquoi le public ne vient-il plus ? (Une grosse partie de la réponse tient en 4 lettres)
- Faut-il vraiment se réabonner la saison prochaine (cela vaut-il le coup financièrement) ?
- Le public remplira-t-il plus facilement un stade de 60 000 places en banlieue avec des accès congestionnés ?
Hmmm...
dimanche 9 janvier 2011
2011
Il faut bien l'avouer, même les années de titres, de faste, de jeu, les années de Juninho, je ne voyais pas la fin de saison arriver autrement qu'avec soulagement. La conjonction de l'été, des jours qui s'allongent et les bêtes à cornes qui vous sollicitent et qui se sont télescopées pendant deux ou trois mois avec la Ligue 1. Et puis la lassitude aussi.
Depuis quelques temps, ce sont les débuts de saison que je vous arriver sans aucun frisson ou entrain. La faute à l'accoutumance des victoires et le changement du statut de chasseur pour celui de chassé. Le club à abattre, voila ce qu'est l'OL depuis quelques saisons. Plus récemment encore, le club à abattre a trouvé régulièrement le moyen de se faire dérouiller par des clubs n'ayant que des valeurs "Ligue-un" à proposer. Du bien en place en veux-tu, de la sueur en voila. Je ne développerai pas sur la normalisation du club depuis 3 ans, le sujet est usé jusqu'à la corde, comme une paire de chaussettes au fond du tiroir que la pénurie et la mauvaise gestion de la logistique lavandière ont rendue indispensable. Je développe, je parle, j'écris, bercé par le cliquetis de velours du Mac, mais je ne perds pas de vue ce dont je voulais vous entretenir : les voeux 2011 ! Funeste période où il convient d'affecter un air concerné, sincère et sérieux pour lancer la vérité première et répétitive du mois de janvier : "et surtout la santé." On peut au choix ajouter un "Hein ? C'est le plus important", histoire de gagner en gravité et en connivence puis de rendre son interlocuteur bien complice de ce flagrant délit récidiviste de banalité. Dauber les voeux n'a rien de très original non plus, convenons-en. L'abstention a du bon certainement, quoi qu'en a dit le prof d'instruction civique.
Pour Puel, c'est pareil, c'est comme les voeux, on a beau faire, il est impossible pour l'heure de faire sans. Alors 2011 part comme déjà deux autres années. Dans la résignation et la malédiction de souhaiter du mal à son prochain (le Glaude). Bref... Bonne année mes genoux puisque l'essentiel, vous savez...
N'oublions pas l'essentiel : hier à Caen, l'OL a gagné 1-0 (en costaud comme continue à dire l'autre) en 32è de la Coupe de France. Une combinaison Makoun - Bastos - Diakhaté, conclue par une Madjer à la Crespo de la part de notre mangeur d'enfant central. Nous irons à Nice dans 15 jours pour le prochain tour. On se régale déjà !
Une composition de Mondrian en illustration, auquel le Centre Pompidou consacre une rétrospective. Du rouge, du bleu, du blanc... Ca remplit les critères.
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